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Carlie - fan fiction Twilight - Garrett et Eméline

10 janvier 2010

Chapitre 42 - Repartir, tomber, se relever

POV Eméline

J’attendais dans notre chambre, mon sac était prêt. Garrett arriva :

« Tu es prêtes ? »

« Oui, mon amour. Pense à moi quand même, au fait j’ai appris que tu allais travailler avec Kate ».

Je vis de la peur dans son regard ce qui me fit rire :

« Je saurais y survivre si tu ne m’oublis pas ».

Il se détendit :

« Jamais cela n’arrivera, je t’aime mon ange »

Je me laissais aller à un dernier baiser.

Leah repartait aussi avec nous mais je savais que son vol de retour pour la Roumanie était déjà prêt, cela me fit sourire. Edward arriva, tenant deux urnes. Alice détourna la tête et grimpa en voiture. Jasper regarda Edward :

« Elle est en colère contre eux, il va falloir qu’on la surveille ».

Jasper ne se calma pas, je sentais ses tremblements.

Le vol de retour fut calme. Nous arrivâmes à Forks en pleine nuit. Nous étions tous devant la villa, vide. Rosalie, Emmett et Diego partirent chez eux. Edward déposa les urnes dans le bureau de Carlisle puis partit rejoindre sa femme et sa fille. Leah m’embrassa et partit rejoindre sa tribu. Alice et Jasper montèrent dans leur chambre.

Jasper avait raison d’avoir peur.

La semaine passa rapidement, trop rapidement. Bien évidemment nous avions fais une cérémonie toute simple pour la mémoire de Carlisle et Esmée. Derrière la villa nous avions fait ériger une stèle en leur mémoire. Puis le jour de la lecture du testament arriva. Jasper avait fait réserver des limousines pour aller à Seattle pour voir l’avocat de la famille.

Nous arrivâmes à 21h au bureau de Me Jenks, il nous attendait. Nous entrâmes dans une grande salle, toutes les femmes s’assirent les hommes restèrent debout derrière. Le tableau était funeste. Jenks se racla la gorge :

« Bien nous allons commencer. Ce testament est daté d’il y a un mois, M. Cullen était venue avec son épouse pour en changer la teneur ».

Je vis Alice serrait ses poings, cela était un coup dur pour elle ; cela non plus elle ne l’avait pas vu. Je baissais la tête et Jenks continua :

« La villa de Forks revient à M. Jasper Hale et son épouse ; l’île d’Esmée revient à la gérance de M. Edward Cullen ; la fortune de Mme Cullen Esmée sera divisé entre chaque enfants et petits-enfants ; la fortune de M. Cullen Carlisle a été mise dans une bourse d’étude pour Diego Cullen, Renesmée Carlie Cullen et à Eméline Hale ».

Je relevais la tête, surprise :

« Quelle bourse d’étude et pourquoi moi ? »

« Carlisle Cullen a souscrit un arrangement avec l’hôpital de Seattle pour vous permettre d’avoir votre diplôme de médecine générale ainsi que vous permettre de faire de la recherche dans des conditions spéciales vu votre maladie »

« Ma …. ».

Je venais de comprendre. J’avais beaucoup discuté avec Carlisle concernant les études de médecine. J’aimais aussi travailler sur la recherche pour trouver pourquoi telles ou telles maladies étaient mortelles mais je trouvais que le système scolaire n’était pas adapté pour les vampires pas en terme de programme car je savais que je m’en sortirais toujours mais je ne pouvais pas tout le temps sortir en plein jour et travailler en hôpital n’était pas évident non plus même si je savais que Carlisle y était arrivé.

Je voulus dire quelque chose mais Jenks me tendit des papiers :

« Ceci est le contrat signé par l’hôpital et M. Carlisle Cullen, vous avez dix jours pour vous décider et apposer votre signature ».

J’ouvris ma bouche mais un infime grognement sortit de la gorge d’Alice. Je la regardais mais ne dit rien. Jenks continua la lecture qui nous appris qu’une partie de leur fortune irait sur un fond commun que seul Emmett et Edward connaissaient car nous savions, nous, ce à quoi allait servir cet argent et Jenks n’avait pas besoin d’en savoir plus. Il remit des lettres à chacun d’entre nous.

Nous repartîmes pour Forks. Une fois arrivé à la villa, nous nous retrouvâmes tous dans le salon. Je regardais encore une fois le contrat et je relisais la lettre de Carlisle, il avait une foi en moi qui me donnait le vertige, je sentis un regard sur moi : Alice.

« Tu vas le signer ? »

« Je ne sais pas Alice et n’emplois pas ce ton avec moi ».

Alice se mit dans une colère noire :

« Tu n’es qu’une ingrate, Eméline. Tu pourrais faire au moins cela, pour sa mémoire ».

Elle partit en claquant la porte. Nous nous regardâmes tous surpris :

« C’est une belle opportunité » me dit Rosalie

« Oui » lui répondis-je.

Pendant deux jours, j’en discutais avec Jasper, Edward enfin la famille. Alice réapparut, toujours en colère. Cela fut la goutte d’eau, je pris le contrat et un stylo :

« Tu te sens mieux comme çà Alice ? »

Son visage était noir de colère ce qui m’énerva encore plus :

« Parfait ! Reste dans ton coin, ne participe plus à notre vie de famille »

« Toi ! tu oses me parler de famille. Celle qui ne veut jamais d’aide, jamais qu’on lui donne d’ordre. Fais ce que tu veux, cela m’est égale ».

Plus personne ne pouvait lui parler, elle s’était vraiment renfermée sur elle-même.

Au fil des jours, plus personne ne venait à la villa car personne ne voulait plus contrarier Alice. Jasper avait eu raison, notre famille n’était plus.

Un soir, je pris mes affaires puis les mis dans ma voiture. J’avais trouvé un appartement à Seattle et je commençais mon programme d’étude dans deux jours. Rosalie avait fait une petite fête la veille pour mon départ, tout le monde était là sauf Alice et … Jasper. Je fermais mon coffre quand je vis mon frère :

« Çà y est, tu t’en vas ? »

« Oui, mais tu pourras venir me voir quand tu veux »

« Toi aussi ».

Je me raclais la gorge :

« Non, Jasper. Je ne remettrais pas les pieds ici tant qu’Alice sera comme çà et … je crois que cela risque de durer ».

Il souffla, malheureux :

« Je ne sais plus quoi faire avec elle »

« Je suis désolée, il faut qu’elle fasse son deuil, il faut que sa détresse sorte »

« Je sais, Edward a bien essayé mais elle a été odieuse et voila que même lui, Bella et Renesmée ne viennent plus »

« Je suis vraiment navrée »

« Je sais mais tu n’y es pour rien, cela doit venir d’elle. Garrett doit être content pour toi ».

Aie ! Il mettait le doigt là où çà faisait mal. Bien sur que Garrett était content pour moi mais ces derniers jours nous faisions que nous engueuler que ce soit sur Internet ou au téléphone. Lui et moi on ne supportait pas trop l’éloignement mais nous étions tous les deux aussi têtus et bornés. Je pris un sourire forcé :

« Bien sur qu’il est content. Bon je dois y aller Jasper ».

Je m’approchais de lui pour le prendre dans mes bras :

« Fais attention à toi, petite sœur. Appelle moi … ne m’oublie pas »

« Je t’appellerais une fois par semaine et jamais je ne pourrais t’oublier. Viens me voir quand tu veux, la porte te sera toujours ouverte ».

Il me fit un immense sourire, je montais dans ma voiture. Sur le chemin, j’aperçus Alice. Elle ne me fit aucun signe et je partis.

POV Alice

Elle était partie. Ils étaient tous partis. Voilà à quoi ressemblait notre famille maintenant.

J’étais à bout, j’étais en colère depuis des mois, depuis que …

Jasper avait essayé de m’aider mais je pouvais plus supporter cela, ce vide. Nous étions début octobre, tout le monde avait repris une vie à peu prés normale. Ils me donnaient tous envie de vomir. De ma chambre, je vis Diego et Renesmée qui parlaient avec Jasper. Ils étaient en train de rire aux éclats, la colère grimpa d’un cran ; je descendais à vitesse de vampire et me posais à l’entrée :

« Çà va ? Vous vous amusez bien tous les trois »

« Bonjour tante Alice » me répondit Diego

« C’est çà bonjour, vous n’avez pas de devoirs à faire ou vos parents à emmerder. Ici c’est pas un lieu où on joue ».

Jasper se retourna, énervé je dirais même très énervé ; il s’avança vers moi et j’eus un mouvement de recul :

« Diego, Renesmée rentraient chez vous et dite à vos parents que je vais tout régler. Je passe vous voir tout l’heure. Quand à toi, tu me suis ».

Il me prit violemment par le bras, j’eus très peur ; Jasper n’avait jamais eu ce genre de geste envers moi.

« Jasper ! Tu me fais peur, je te reconnais pas ».

Il me lança sur le canapé :

« Cela suffit Alice ! Tu m’entends ! Tu ne me reconnais pas ? Mais moi cela fait des mois que je ne te reconnais pas. Où est passée mon Alice ? »

Je le regardais, triste et las.

« Al, depuis qu’Esmée et Carlisle sont morts, tu … »

« Ne prononce pas leur nom, je t’en prie … j’ai trop mal »

« Stop ! Alice, tu devras apprendre à vivre avec çà. Moi aussi j’ai mal mais j’essaye de vivre. Par ton comportement, on ne voit plus personne de notre famille. Notre famille n’est plus ».

Des sanglots m’empêchaient de parler, il avait raison. J’avais détruit notre famille, j’avais détruit le rêve de …

Jasper me prit dans ses bras. Nous restâmes longtemps ainsi. Puis une vision me figea, Jasper le sentit :

« Que se passe-t-il chérie ? »

Je lui souriais et l’embrassais :

« Mon chéri, je vais devoir partir quelque temps et … seule »

« Si c’est ce que tu veux, je ne peux t’en empêcher »

« Mon cœur, j’ai tout gâché et je dois réparer mais pour cela je dois faire le point. Je vais aller en Roumanie et peut être faire un tour à Volterra. Voir d’autres gens, peut être apporté mon aide. Je t’aime Jasper et je ne veux surtout pas détruire ce qu’il y a entre nous »

« Alice, être loin de toi va être dur mais je sais que ce sera mieux pour nous et pour tout le monde. Je vais voir Edward et Emmett, prend ton vol et je t’emmène à Seattle ».

J’embrassais mon homme. Je réservais mon billet pour le soir même. Jasper fut long à revenir et vu son air, les choses avaient du être dure avec mes frères et belles-sœurs. Nous ne parlions pas, nous fixions la route nos mains l’une dans l’autre. Je regardais mon homme :

« Je t’aime Jasper et je suis désolée »

« Pars chérie avant que je ne te retienne. Reviens-moi vite ».

Ce fut Garrett qui vint me chercher à l’aéroport de Bucarest. Il avait le regard triste, je savais que lui et Eméline, çà n’allait pas fort. Eméline avait décidé de faire ses études de médecine comme le souhaitait Carlisle et cela prendrait 3 à 4 ans avant qu’elle n’ait son diplôme. Garrett n’avait pas apprécié qu’elle dise oui sans lui en parler. Il avait décidé de s’impliquer dans notre nouvelle politique et cela l’obligeait à rester en Roumanie.

Je le regardais :

« Je suis désolée pour vous Garrett »

« Laisse tomber Alice, j’ai fais mon choix et elle a fait le sien ».

Il était furieux, il me donna une enveloppe. Elle contenait une lettre et la bague de fiançailles d’Eméline. Je me sentais oppresser, Eméline avait accepté de faire ces études car j’avais été odieuse avec elle ; c’était ma faute.

« Ce n’est pas ta faute Alice. Eméline a le cran et les qualités pour faire médecin et cela peut servir d’avoir quelqu’un comme elle pour les immortels. C’est la vie c’est tout »

« Mais … vous vous aimez … je sais qu’elle est têtue et toi aussi mais …  vous ne pouvez pas trouver un moyen »

« On a essayé Alice, elle est venue pour un week-end et il a tourné court. J’avais pas mal de boulot et en plus devine qui m’assiste : Kate. Oh ! Elle ne m’en a pas voulu pour çà mais je n’ai pas été là du week-end. Elle est partie sans laisser un mot puis les disputes ont commencé »

« Franchement, tu aurais pas pu trouver une autre assistante ? »

« C’est la seule qui veut parcourir le monde pour rechercher les immortels, pour que l’on puisse faire un fichier de tous les immortels ».

Je me figeais, je voyais Eméline à Seattle sanglotant devant une photo : Garrett.

Elle avait mal et indirectement j’en étais la cause. Garrett me tira de ma vision :

« Alice, quelque chose ne va pas ? »

« J’ai vu Eméline »

Garrett freina brutalement :

« Elle est en danger ! »

« Non ! Calme-toi Garrett. Elle n’est pas en danger mais elle est très malheureuse ».

Il reprit la route sans un mot, nous arrivâmes au château et je fus accueilli pas Tina et Carmen. Garrett sortit mes bagages :

« Alice, je suis aussi malheureux qu’elle. Elle m’a renvoyé sa bague c’est comme si elle m’avait arraché tous mes membres. Nous sommes aussi têtus et borné l’un que l’autre, je veux aider et elle veut faire ses études alors je t’en prie respecte cela »

« Garrett, je ne suis pas ici pour vous réconcilier. Malheureusement, j’aurais préféré mais j’ai fait du mal à ma famille et je suis là pour faire le point et sauver ce qui peut l’être. Vous êtes fait l’un pour l’autre, vous ne pourrez pas rester sans vous voir très longtemps. Et je sais aussi que tu ne veux pas qu’elle mette les pieds ici »

Il me regarda, apeuré.

« Je n’en ai parlé à personne mais Anika doit mourir. Elle ne te laissera pas et surtout il est hors de question qu’elle s’en prenne à Eméline »

« Merci Alice et Anika aura ce qu’elle mérite »

« Je sais ».

Marcus arriva, il était la personne qui pourrait m’aider. Je devais me faire à l’idée que les choses ne seraient plus comme avant, qu’il fallait avancer et vivre mais je m’en voulais de ne pas avoir vu et ce sentiment était vivace chez moi. Marcus avait le calme et la sagesse qu’il me fallait. Je le devais à mes sœurs et frères, à Jasper et à Eux qui étaient partis trop tôt.

De plus Marcus, au plus profond de lui-même, connaissait ma douleur ; lui aussi avait perdu sa famille, ses frères mêmes s’il ne partageait plus les mêmes idées, Aro et Caius avaient été sa famille.

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29 décembre 2009

Chapitre 41 - La dure réalité d'une guerre !

POV Eméline

Alice avait poussé un cri horrible, j’accourais auprès d’elle. Elle se tenait la tête et se balançait d’avant en arrière en répétant la même chose :

« Pourquoi ? Non ! Pas çà ! »

« Alice ! Qu’as-tu vu ? »

Mais elle ne répondait pas. Elle répétait les mêmes mots et impossible de l’arrêter. On commençait à avoir très peur, Tina prit son portable :

« Kate, c’est moi. Comment çà se passe ? »

« C’est fini ! Mais c’est … ».

Un voile de tristesse se dessina sur son visage. Quelque chose était arrivée, elle nous regarda et posa ses yeux sur Alice qui cria de plus belle :

« NON ! NON ! ».

Tina raccrocha et prit Alice dans ses bras. Rosalie s’impatientait, Diego et Renesmée retenaient leur pleures. Au bout de cinq minutes, Tina se releva :

« J’ai une bien mauvaise nouvelle à vous annoncer et je déteste que ce soit moi l’oiseau de malheur »

« Abrège Tina, on a comprit que la bataille était finie ». Rosalie allait exploser et moi je n’étais pas loin.

Tina prit une inspiration :

« Aro et Caius ne sont plus mais cela à coûter la vie à … Carlisle et Esmée ».

Rosalie ne savait plus où elle était, Renesmée et Diego laissèrent leurs larmes s’échapper et moi, je ne savais plus.

Le temps s’était stoppé et la douleur de la nouvelle s’insinua en nous. Rosalie reprit contenance pour son fils et moi je me giflais intérieurement, on devait repartir en Roumanie et maintenant ; notre famille avait besoin de nous.

Je devais organiser notre retour :

« Tina, est-ce que tu pourrais rester ici avec Meïng pour tout organiser. Je vais voir pour que l’on rentre en Roumanie »

« Oui mais demande à mes sœurs de venir et Marcus aussi »

« Oui, bien sur. Euh … Rosalie euh … il faudrait que les enfants se reposent en attendant que je nous trouve un vol ».

Elle prit Diego et Renesmée. Je regardais Alice, elle faisait peine à voir. Elle s’était recroquevillée sur elle-même, son regard vide. Ce n’était pas la peine de compter sur elle, le chagrin l’avait anéanti et la connaissant elle devait s’en vouloir de ne pas avoir vu. Je la laissais et allais à l’accueil, seul endroit connecté à Internet.

Je nous trouvais un vol pour le début de soirée, je réservais un taxi pour nous amener à l’aéroport. Tina était restée avec Alice et quand je revins elle n’avait pas changé de position, Tina s’avança :

« Elle refuse de parler »

« Je crois qu’elle est choquée. J’espère que cela ira mieux en arrivant en Roumanie »

« Il fallait que je te dise aussi par rapport à Garrett ».

Je m’affolais :

« Eméline ! Tout va bien, il est vivant mais très secoué. Anika vous a échappé et elle a fait croire à Garrett que tu étais morte ; elle avait ta bague ».

Je m’en doutais, bien sur qu’il était énervé qui ne le serait pas. J’essayais de me calmer :

« Peux tu les prévenir que nous arrivons à quatre heures du matin, je vais prévenir Rosalie »

« Tu veux que j’aille chercher une voiture pour vous amener ? »

« Non, merci c’est gentil. J’ai réservé un taxi ».

Elle partit rejoindre Meïng et moi je pris Alice dans mes bras pour la monter dans une chambre ; les enfants commençaient à se poser des questions et pour l’instant il n’avait pas besoin de voir un adulte dans une telle souffrance. J’allais voir Rose et lui annonçait notre départ pour le soir même. Elle me remercia d’un signe de tête puis je partie m’enfermer dans la chambre que je n’avais pas quitté jusqu’à qu’Alice arrive.

L’heure était venue de quitter Volterra ; Rosalie, Diego et Renesmée étaient à l’accueil et surveillaient l’arrivée du taxi. J’allais chercher Alice, elle était toujours prostrée ; je m’agenouillais devant elle :

« Alice ? Il faut que tu te reprennes ma belle, jamais la sécurité de l’aéroport ne nous laissera passer si on te voit dans cet état ».

Son regard était vide :

« Eméline, pourquoi je n’ai rien vu ? »

« Je ne sais pas, Alice, je ne sais pas ».

C’était vrai, je n’étais pas là-bas à ce moment là mais je me doutais que Carlisle et Esmée avaient décidé à la dernière minute du moins quelque chose dans ce goût là. Alice se leva :

« Je suis si triste, j’ai l’impression qu’une partie de moi vient d’être arrachée »

« C’est dur, je sais. Ecoute, il faut que l’on parte ; on en saura plus tout à l’heure ».

Le taxi nous attendait, la circulation était fluide et l’aéroport presque désert. Une fois dans l’avion, Alice retomba dans une profonde tristesse. Rosalie n’essayait pas de lui remonter le moral car elle aussi était dans le même état. Que Carlisle et Esmée ne soient plus, c’était une horrible et je ne savais pas comment notre famille allait s’en sortir ; ils étaient nos piliers.

Le voyage se passa sans encombre. Edward, Emmett, Jasper et Garrett nous attendaient, visages tristes. Jasper et Garrett esquissèrent un sourire en voyant que j’étais vivante ; je portais presque Alice et cela ne manqua pas à l’œil de Jasper.

Rosalie et Diego se jetèrent au coup d’Emmett, Renesmée fondit en larme dans les bras de son père ; je me dirigeais avec Alice vers mon frère :

« Jazz, elle se sent coupable parce qu’elle n’a pas vu. Elle est comme çà depuis sa dernière vision les concernant ».

Alice leva les yeux vers son mari, Jasper la souleva et la porta.

Garrett prit ma main et la porta à sa bouche, il déposa un doux baiser me donnant un frisson.

« Dire que je l’ai crue »

« Je ne t’en veux pas, mon amour ».

Je grimpais sur son dos ce qui le fit sourire puis nous partîmes vers le château.

POV Garrett

Elle était vivante ! Malgré la peine que j’avais pour la famille Cullen, je bouillais de joie et je n’avais qu’une envie, lui faire l’amour !

Nous arrivâmes au château, l’humeur était triste. Nous eûmes un bref débriefing puis Marcus, Kate, Carmen et Eléazar partirent pour Volterra.

Jacob avait retrouvé un peu d’engouement quand il vit Renesmée et Bella se jeta sur sa fille, la couvrant de baiser. Je regardais Eméline ; elle était triste et elle ne savait pas quoi faire, on avait le sentiment qu’elle se démêlait avec des sentiments qui lui était nouveau. Je la pris dans mes bras et nous nous retrouvâmes dans notre chambre.

Nous nous regardâmes puis l’instant d’après nos vêtements gisaient sur le sol. Nous ne mîmes aucune douceur dans nos gestes. C’était clair : on baisait !

Nous restâmes toute la nuit, puis toute la journée à faire l’amour.

Le soleil se levait. Je sentis les lèvres d’Eméline sur ma joue :

« Mon amour ? À quoi tu penses ? »

« Je veux faire parti de l’assemblée qui sera créé. Je veux aider ».

Je me retournais pour faire face à mon ange :

« Ce qui veut dire que tu vas rester ici ? N’est ce pas ? »

Je caressais son doux visage, je voulais lui faire comprendre ce besoin que j’avais de vouloir aider :

« Oui mon ange »

« Je dois rentrer »

« Je sais mais on pourra trouver des moments pour se voir »

« Oui, je sais »

« Tu as peur de quoi, Eméline ? »

« Ne crois pas que j’ai peur que tu ne m’aimes plus, non. Seulement peur que nous nous éloignons mais ne t’inquiète pas de çà. Je comprends que tu veuilles aider ».

J’observais son visage, ses yeux ; je dois franchement dire que je m’attendais à une scène :

« Ok, tu ne veux pas rester et nous aider ? »

« Non merci ! La politique n’est pas pour moi et je dois rentrer, nous devons préparer les obsèques de … ».

Les mots ne pouvaient pas sortir.

Elle avait du mal à parler d’eux, je la pris dans mes bras et je la berçais. On allait être séparé, encore mais je voulais aider et bâtir un nouveau monde pour nous les immortels. Le portable d’Eméline sonna, elle décrocha :

« Oui »

« Je descend ».

Elle se rhabilla et m’embrassa :

« Mon frère veut me parler ».

J’acquiesçais. Je partis rejoindre Vladimir et Stéphan qui déjà mettait en place les jalons de notre nouvelle vie.

POV Jasper

Alice refusait de parler, d’avoir des visions même. Cette perte était horrible pour notre famille et cela me faisait peur. Carlisle et Esmée étaient les piliers de notre famille et sans eux je craignais que celle-ci n’éclate en mille morceaux.

Je la sentis arriver :

« Salut frangine »

« Jazz »

« Tu rentres avec nous ? »

« Oui … et Garrett reste ici »

« Je m’en doutais. On prend l’avion ce soir, Edward s’arrange avec les autorités pour faire rapatrier les cendres avec nous »

« Bien »

« On prévoit une petite cérémonie pour la fin de semaine, puis l’ouverture de leur testament, lundi prochain par Jenks »

« Ok et Alice ? »

« Elle ne parle pas et refuse catégoriquement d’avoir des visions, ce choc lui a bloqué ces visions. C’est horrible, je n’arrive même pas à la calmer »

« Il faudra du temps à tout le monde »

« Je sais mais cela me fait peur »

« Peur de quoi ? »

« Que notre famille éclate ».

Elle me regarda et je sentis une multitude d’émotions qui émanaient d’elle, la peur, l’angoisse. Elle me fit un sourire timide et elle vint se blottir dans mes bras :

« Tu resteras toujours mon frère »

« Je sais ».

Nous restâmes comme cela une bonne partie de la journée, j’avais senti la présence de Garrett mais il nous avait laissé et je l’en remerciais car pour l’instant avoir Eméline dans mes bras, calmait mes angoisses.

Angoisses qui se révéleraient vraies par la suite ….

24 décembre 2009

Chapitre 40 - La Roumanie

POV Garrett

Nous étions rentrés le plus vite possible en Roumanie. Carlisle et Edward avaient fait un bref résumé de notre dernière visite à Volterra.

Marcus faisait les cents pas :

« Préparons nous ! Je pense qu’ils ne vont plus trop tarder connaissant Caius il voudra en finir au plus vite et ils n’aiment pas laisser les épouses trop longtemps seules, au moins si nous pouvons laisser le temps à Rosalie et Eméline de prendre Volterra, nous aurons gagné au moins cela ».

Jasper et Lucian discutèrent tactique, puis Lucian embrassa Léah, leur baiser fut très passionné ; je dus les séparer, Carlisle perdait patience.

Tout le monde savait quoi faire, Bella resterait à l’intérieur ; d’un des balcons elle aurait une vue imprenable sur la cours et pourrait nous protéger. Alice resterait avec elle, attendant dans son esprit un message de Meïng à Volterra ; si elles avaient réussie Alice devait les rejoindre avec Tina, qui avait piqué une crise à Marcus en l’apprenant.

Stéphan et Vladimir étaient surexcités, la vengeance arrivait à leur porte.

Moi, j’étais dehors et attendais, toutes mes pensées étaient tournées vers Eméline. Je ne ressentais plus cette peur qui me serrait les entrailles, en fin de compte nous étions pareil elle et moi ; j’aurais pu la séquestrer pour qu’elle reste ici mais cela n’aurait servi à rien. C’était une guerrière et j’avais mis du temps à m’en rendre compte ; elle avait une audace, un courage et la ruse pour arriver à ses fins. Je préférais qu’elle soit là-bas au moins je savais qu’elle avait une chance de s’en sortir ; c’est tout ce qui comptait pour moi.

Edward arriva à ma hauteur :

« Tu auras mis du temps à te rendre compte de ce qu’elle était. Je vous comprends toi et Jasper, je ne voudrais pas que Bella agisse de la sorte non plus. J’espère que nous survivrons »

« Ce serait dommage d’abandonner ta femme et ta fille, alors ne commet pas d’imprudence ».

Il sourit :

« Je ne m’occuperais que d’un seul : Démétri »

« Pourquoi lui ? »

« Des comptes à remettre à zéro entre lui et moi. Tu penses à Jane ? »

« Oui, je veux venger Emly ».

Edward s’assit sur les marches du château et nous attendîmes.

POV Emmett

Ma femme me manquait, mon fils me manquait ; je tournais en rond dans cette chambre. J’avais demandé à Alice de me tenir informer mais elle ne pouvait pas tout voir, on lui en demandait trop. Je sortais et stoppais en voyant Edward et Garrett.

« Vous jouez les commères sur le pallier ? »

« Emmett, tu es lourd » me répondit Edward.

Alors je m’asseyais et je me laissais partir dans mes songes. Je me demandais comment s’en sortaient Eméline et ma Rose. Je suis sure qu’elles seraient à la hauteur et mon fils : Diego. Mon grand garçon maintenant, il fallait bien se le dire. Je souriais à son souvenir.

Le coup de vieux était arrivé avant que l’on parte pour sauver Garrett, j’étais allé chercher mon fils à l’école ; je l’attendais à la sortie.

Il ne me vit pas tout de suite et il était sorti main dans la main avec une jeune indienne. Je me souriais à moi-même, mon petit garçon grandissait. Mais d’un coup je prie peur, je regardais la jeune fille et je la reconnus : Cheyenne, la dernière fille de Sam Uley.

Je les regardais se parler et se dire au revoir et mon cœur se serrait. Léah se tenait à mes côtés, regardant la même scène :

« C’est si triste de voir son enfant être amoureux ? ».

Je sursautais, je ne l’avais ni sentis ni vu arriver :

« Non bien sur que non mais c’est … Cheyenne ! »

« Emmett, elle n’y peut rien. C’est l’imprégnation »

« Je sais Léah bien que je n’ai jamais rien pigé à çà, j’ai vu ma nièce grandir auprès de Jake et je ne suis pas contre mais tu sais aussi bien que moi que Sam et nous, cela n’a jamais fait bon ménage. Je veux que mon fils soit heureux et si c’est elle alors d’accord mais franchement je préférerais éviter que Rose soit au courant ».

Léah tourna son visage vers Diego et Cheyenne et sourit ; il est vrai qu’il dégageait un profond respect l’un pour l’autre et c’était beau.

Ce jour là, nous étions rentrés plus tard avec Diego et nous avions eu notre première discussion père-fils. Diego ne voulait pas mentir à sa mère mais il savait aussi qu’elle n’accepterait pas, imprégnation ou pas.

Aujourd’hui, nous allions nous battre ; c’est ici qu’aurez lieu le plus gros de la bataille et je me réjouissais de savoir ma femme et mon fils loin d’ici avec une chance de pouvoir vivre et j’espérais au fond de moi que Rose, ma Rose comprendrait son fils.

Edward me regarda :

« Jamais vous ne lui avez dit ? »

« Non et franchement je regrette, Diego face à sa mère quand il lui expliquera ? J’en ai des frissons rien que d’y penser »

« Ton fils saura y faire face, il a un don d’apaisement moindre que Jazz mais efficace »

« Ce n’est pas pour Diego que je m’inquiète c’est plutôt pour Sam et pour la trêve avec les Quileutes ».

Edward hochait la tête en signe d’approbation.

Garrett nous regardait curieux et nous lui expliquâmes, ce dernier se mit à rire :

« Je crains les colères d’Eméline mais Rosalie a un regard de tueuse dés que les choses ne vont pas dans son sens ».

Je souriais, c’est vrai ma Rose était une vraie tigresse et ma femme.

Edward siffla, nous tournâmes nos regards au loin. Les Volturi venaient d’arriver.

Je rangeais ma boite à souvenir et me mettais derrière ma mère.

POV Garrett

Nous y étions. Je regardais la forêt, les arbres bougeaient et nous entendions des hurlements de loups ; Lucian me fit signe de la lisière de la forêt avec Vincent. Je priais pour eux.

Marcus, Eléazar et Carlisle étaient devant. Aro s’avança :

« Mes amis ! Que je suis ravie et surpris en même temps de vous voir ici. Pourquoi un tel accueil ? »

Vladimir venait d’apparaître :

« Quelle délégation pour une simple visite de courtoisie ! »

Caius se mit à sourire :

« Vous savez pourquoi nous sommes là. Donnez nous une raison de ne pas vous tuer ? »

« Allons Caius ! Marcus est notre frère et j’ai un profond respect pour Carlisle ! Laissons-leur la parole »

Carlisle regarda Marcus et nous regarda puis ses yeux se remplirent de colère :

« Vous savez ce que nous voulons et votre présence ici … nous dit que vous n’êtes pas d’accord … pour abandonner votre trône »

« JAMAIS !!! » répondit Caius.

Aro prit un air attristé :

« En effet ! Nous avons toujours été les garants de notre race car nous sommes les plus anciens »

Stéphan se montra :

« Vous n’êtes pas les seuls à être les plus anciens, dois je vous le rappeler »

« Bien sur très cher Stéphan alors pourquoi ne vous être pas allié à nous ? Ah oui ! J’oubliais que nous n’étions pas non plus sur la même longueur d’ondes. Alors qu’allons-nous bien pouvoir faire pour éviter un carnage ? ».

Il se pavanait comme un roi, Edward siffla de rage et d’une voix douce :

« C’est maintenant ! ».

Jane attaqua la première et vit que son don nous faisait rien, elle cherchait Bella du regard et ne la vit pas. Puis tout se passa très vite, le clan de Roumanie contre les Volturi, j’étais aux prises avec une jeune vampiresse ; très rapide et très forte mais elle ne vit pas son erreur et ses membres atterrirent dans le feu.

Autour de moi, je ne voyais presque plus rien ; les fumées que dégageaient les différents corps de vampires étaient si épaisses !

POV Alice

Çà y est nous y étions. C’était un vrai carnage, Bella et moi ne pouvions rien faire.

La bataille faisait rage et bon nombre d’entre nous étaient tombés, les Amazones avaient succombé, dans un flash je vis Vincent se faire tuer par un lycan ; un de ces monstres contre qui nous avions lutté en Sibérie. Je scrutais mais ne voyais pas Anika, apparemment Aro était le chef de meute.

Edward menait une lutte acharné contre Démétri mais Edward réglait ses comptes et c’est avec son adresse légendaire qu’il démembra Démétri. Je vis l’ombre d’un sourire sur le visage de Bella. Mon attention était tournée sur mon Jasper, qui affrontait un lycan, j’avais peur !

Une vision me secoua.

Elles avaient réussies, je voyais Meïng se rendre à notre point de rendez-vous.

« Bella, je dois y aller. Reste concentrée, c’est mon homme que tu protèges et c’est notre famille »

« Merci pour la pression, Alice ! »

« Oh ! Désolée Bella mais je ne sais pas quelque chose me chiffonne mais je n’arrive pas à voir. Soyez sur vos gardes. »

Elle hocha la tête, je sortais de la chambre ; Tina m’attendait :

« On y va Tina ».

Elle ne voulait pas venir mais Marcus avait pris sa décision et Tina n’avait pas pipé mot ; elle était en colère. Elle se tourna vers sa sœur Kate :

« Fais attention à toi ».

Kate pris sa sœur dans ses bras.

Nous partîmes par derrière, Lucian avait dégagé un passage pour nous. Un lycan nous attendait et nous le suivîmes.

Je jetais un dernier coup d’œil derrière moi avec toujours cette impression qu’un grand malheur allait arriver et je ne voyais toujours rien.

POV Garrett

STOP !

Je reconnus la voix d’Aro. Je voulus me rapprocher mais je fus projeter en arrière ; j’essayai de me relever quand je vis devant moi : Anika.

« Bonjour cher frangin ! Je passais juste te faire un coucou avant de te laisser à ton triste sort mais avant je voulais te passer un petit message de la part de ta dulcinée »

Elle venait de Volterra. La peur me cloua sur place, avaient elles échoué ? Je n’arrivais pas à y croire.

Anika jeta un objet à mes pieds. La bague de fiançailles d’Eméline, des sanglots sortaient de ma bouche. Anika se mit à rire :

« Oui, elle est partie en enfer. Ta petite chérie est morte. Vis avec çà maintenant. Non ! Suis-je bête ? Je crois que la mort est proche pour toi et tes « amis ». Adieu mon frère ».

Je ne pouvais plus bouger, je ne l’empêchais pas de partir. J’étais muré dans ma douleur. Je regardais cette bague ; bague qu’elle avait eu tant de mal à accepter. J’avais mal, je ne pensais pas qu’une douleur pareille exister.

Je restais là attendant mon trépas, attendant ma délivrance.

POV Edward

La cours du château ressemblait à un vaste champ de bataille. Nous avions eu des pertes, oh oui ! Les amazones, les trois avaient succombées laissant Nahuel seul à présent. Liam et Maggie nous avaient quittés après avoir lutté et tué Alec et Afton.

Aro et Caius regardaient avec horreur autour d’eux. Devant eux, se tenaient Carlisle, Esmée, Eléazar et Marcus. Il ne restait plus grand monde de l’armée d’Aro.

Mon esprit entendit les pleurs sourds de Garrett et j’avais mal pour lui. Jasper allait être vraiment malheureux.

Aro et Caius avaient un regard de tueur. Marcus et Eléazar se positionnèrent devant Carlisle et Esmée.

Caius siffla :

« Vous ne gagnerez pas ! »

Je ne vis rien de ce qui suivit et je n’eux pas le temps d’entreprendre quoique ce soit.

Carlisle jeta un regard à Esmée, puis un sourire ; un murmure dans mon esprit : on vous aime, c’est la seule solution pour les abattre ; attirer leur attention.

Carlisle et Esmée arrachèrent un bras de Marcus et d’Eléazar.

Je courus le plus vite possible, Emmett et Jasper avec moi.

« NON ! » hurlais-je.

Carlisle et Esmée se jetèrent sur Aro et Caius. Ils furent surpris mais ils réagirent très vite. Aro avait un visage de fou, je fus envahie d’une colère pure, je me jetais sur lui, arrachant sa tête puis Emmett et Jasper réduisirent en miette le corps de Caius.

Nous étions choqués parce qu’il venait de se dérouler, le reste de la garde d’Aro fut réduit en miette. Bella sortit du château en courant et vint me rejoindre, j’étais agenouillé devant deux tas de cendres.

J’entendis les cris étouffés de Kate et Carmen, les sanglots secs de nos amis. Je levais mon regard et vit tout le monde autour de nous. Lucian était sorti de la forêt, les larmes coulant sur ses joues.

J’aidais Bella à se relever, mes frères étaient immobiles devant ce qui fut nos parents. Marcus demanda à tout le monde de rentrer. Je regardais Lucian :

« Garrett est dans la forêt, Anika lui a annoncé une mauvaise nouvelle ».

Emmett se mit à grogner, Jasper le retint ; Bella réagit :

« Non, elles ne sont pas mortes. Alice est partie c’est que tout c’est bien passé à Volterra ».

Lucian regarda vers la forêt :

« Anika n’aurait jamais eu le courage d’affronter son frère, elle lui a fait croire à la seule chose qui pourrait l’anéantir. Je vais le chercher et essayais de lui faire entendre raison ».

Je regardais mes frères et ma femme :

« Je ne veux pas que leurs cendres restent ici. On les ramènera à Forks ».

Vladimir et Stéphan nous amenèrent de jolies urnes en bois.

Une partie de moi était partie à jamais, mes parents n’étaient plus et j’avais mal. Plus tard je regagnais notre chambre, Bella et moi y trouvions une lettre. Une nouvelle journée débuta mais pour l’instant je ne voyais que la nuit et la douleur de cette perte.

POV Alice

Nous étions arrivées à la frontière italienne et Meïng nous attendait. Nous arrivâmes assez vite à Volterra.

Rosalie me sauta dans les bras, je serrais très fort ma nièce et mon neveu. Eméline arriva mais une vision horrible me cloua sur place, la douleur que je ressentie fut si intense que j’eu l’impression que l’on me démembrait.

« NON ! ».

21 décembre 2009

Chapitre 39 - Volterra

POV Eméline

Nous étions aux portes de Volterra, la peur laissa place à une envie de vengeance. Vengeance pour moi, pour ma famille, pour Garrett et pour tous les immortels qui avaient du fuir et perdre leur dignité à cause des Volturi.

Rosalie me regardait, ses yeux n’exprimaient plus rien que la vengeance ; quiconque aurait touché un seul cheveu de Diego et Renesmée, il pouvait faire sa prière maintenant car elle ne le laisserait pas sain et sauf. Je regardais notre petit groupe, les lycans s’étaient placés à certains endroits stratégiques de la ville de Volterra, nous ne voulions qu’aucun ne nous échappe.

J’hochais vivement de la tête et tout le monde revêtit les capes que nous avions prises avec nous. Nous voulions faire un petit effet de surprise, ne sachant pas qui seraient restés avec les épouses. D’autres modificateurs et vampires s’étaient trouvés des endroits stratégique autour de la forteresse Volturienne.

Je frappais deux coups. L’angoisse de ce lieu me retournait le cœur mais je devais rester concentrer, je n’avais plus le choix, cette guerre nous l’avions voulu alors elle aurait lieu et qu’elle qu’en soit la fin.

Une jeune humaine se présenta en italien. Mon italien était plus que rouillé alors je parlais en français :

« Nous désirons nous entretenir avec Sulpicia et Athénodora Volturi ».

J’avais un peu masqué le timbre de ma voix, les « ouïes fines » qui hantaient ce château sauraient bien assez tôt que j’étais là.

La jeune femme nous invita à entrer et nous fit patienter pendant qu’elle passait un coup de fil ; je jetais un œil à Drago qui comprit et fit étendre son bouclier sur nous.

Une jeune fille fit son apparition de derrière le bureau de la jeune humaine :

« Elise, on avait dit plus de visites ».

Les yeux de la vampiresse étaient d’un rouge sang, ses cheveux d’un roux éclatant et sa peau de neige ; son regard me rappelait quelqu’un mais je n’arrivais pas à mettre le doigt sur qui. Rosalie s’était avancée :

« Nous sommes des amis de Sulpicia et d’Athénodora, nous avons fait un long chemin pour les rencontrer »

« Bien, bon suivez moi mais sachez qu’en général elles ne reçoivent personne sans que les maîtres ne soient présents ».

Nous la suivions dans les dédales de ce château, j’humais les recoins pour savoir qui étaient présent, une seule odeur retint mon attention : Félix. Je me rappelais ses sales mains sur moi et ma colère monta d’un cran ; Rosalie prit ma main pour me calmer.

Nous arrivions dans la grande salle, la jeune vampiresse dont je ne savais toujours pas le nom ouvrit les portes. J’aperçus les épouses sur les trônes respectifs de leurs époux, hautaines et fières comme eux, les portes se refermèrent derrière nous et deux personnes de notre groupe restèrent au niveau des portes.

Nous nous avançâmes. Sulpicia se leva :

« Qui nous amènes-tu ? Anika »

Je jetais un coup d’œil furtif à Rose, elle avait compris ; la sœur de Garrett !

« Chère Sulpicia, apparemment des amis à vous qui souhaitent vous voir »

« Des amis à nous ? ».

Ces yeux essayèrent de percer les capuches qui tombaient sur nos yeux, à ce moment là, je vis la peur dans les yeux d’Athénodora :

« Impossible !!! FELIX ! »

Sulpicia se recula très vite, Anika se positionna prête à attaquer ; nous enlevions nos capes. Félix arriva par une porte dérobée derrière les trônes, son visage si suffisant avec ce rictus à faire vomir :

« Si je m’attendais à çà ? Tu es imprévisible Eméline »

« L’heure de la vengeance vient de sonner mesdames et messieurs » répondis-je.

Sulpicia s’avança :

« Comment oses-tu ? Sale traitresse à ta race. Notre sentence sera sans appel à ton encontre, les autres on vous laisse le choix : la vie ou la mort ».

Rosalie se mit à rire nerveusement :

« La vie ou la mort ? … mais pour qui ? Moi je vous laisse deux secondes pour me dire où sont les enfants d’immortels que vous avez enlevé sinon je ne donne pas cher de votre peau ».

Félix s’arrêta de rire, derrière lui j’aperçus un autre vampire :

« Bien joué Eméline, nos maitres n’avaient pas pensés qu’un groupe viendrait ici pourtant ce n’est pas faute de l’avoir prévenu de tes ruses »

« Le temps est écoulé » hurla Rosalie.

Tout le monde se jaugeait, épiant les gestes des uns des autres.

Athénodora se leva :

« Tout le monde va se calmer. Eméline, la jeune et fougueuse Eméline ».

Elle prononça mon prénom d’une manière plus qu’hautaine et une pointe de haine dans sa voix :

« Nous t’avons accueillis ici, nous avons voulu te donner une famille ».

Je la regardais, effarée par ses propos :

« Accueillie ! Vous m’avez emprisonnée pendant 30 ans. 30 PUTAIN D’ANNEES !!! »

« Oh je t’en prie. Tu n’en as fais qu’à ta tête mais vous croyez quoi tous autant que vous êtes, vous croyez pouvoir vous dresser contre nous ».

Rosalie répliqua avant moi :

« Nous avons essayé la manière douce mais apparemment vous ne la comprenez pas. Nous voulions faire évoluer notre monde mais vous avez commis l’irréparable, vous vous en êtes pris en nos familles pour arriver à vos fins »

« Familles, croyance, âme ; voilà les seuls mots que vous avez à la bouche. Nous sommes des immortels, nous sommes des morts-vivants, aucun dieu n’existe pour absoudre nos péchés et aucun dieu n’accepterai de le faire. Il serait tant d’ouvrir les yeux et d’accepter ce que vous êtes ».

Drago avança de quelques pas :

« Je suis vampire depuis longtemps et je me suis très bien accommodé de ce mode de vie. Je me nourris de sang humain et n’en éprouve aucune honte ou gêne mais voyez vous … il y a quelques années de cela, j’ai trouvé l’amour de ma vie et vos époux ont décidé sans aucune  … chance de pouvoir s’expliquer ou … exprimer ce que l’on ressentait ; non, rien ! Ils ont tués la seule personne qui m’apportait la seule chose qui me manquait : l’amour. Vous vous êtes octroyé le droit de régner sur les vampires, vous vous êtes proclamé les uniques gardiens de notre secret et maintenant vous revendiquez le droit de régner sur tous les immortels ! Moi, je dis non ! »

« Nous sommes la famille de vampires la plus ancienne qui puisse existait alors oui nous revendiquons ce droit et à juste titre ».

Athénodora était la réplique féminine de Caius.

« Non ! Vous n’êtes pas les plus anciens » lui répondis-je.

« Sale petite vermine » siffla Sulpicia.

« Mon époux aurait du te tuer dés la première fois que tu as refusé d’intégrer notre famille ».

Je fis mine de ne rien n’entendre :

« Il me semble que Vladimir et Stéphan sont aussi anciens que vous. Ils sont aussi forts que vous et eux veulent que cela change »

« Ils ne sont rien, vous n’êtes rien et je vous parie qu’à l’heure qu’il est votre famille, vos amis ont été réduit en tas de cendres » me répondit Athénodora.

Je regardais Rosalie :

« Je t’ai montré où sont les cachots, je parie que les enfants seront là. Vas-y avec Meïng »

« Bien ».

Toutes les deux prirent la direction des cachots, Anika voulut s’interposer ; nous n’étions plus que quatre vampire contre quatre Volturi, un certain Julien l’envoya valser dans le décor. Cette attaque déclencha notre bataille.

POV Rosalie

La jeune Meïng me suivait, j’essayais de repérer l’odeur de mon fils et de ma nièce. Tous mes sens étaient en éveil, le cachot devait être surveillé et celui qui pouvait nous éviter les attaques mentales étaient resté avec Eméline.

Eméline ! Je voulais retrouver les enfants au plus vite et remontais pour aider. Félix était là, il était très très fort même elle ne pourrait pas le tuer. Je stoppais, une odeur plus que nauséabonde s’insinua dans mes narines et cette odeur ne me disait rien qui vaille. Je jetais un rapide coup d’œil et reconnue Grégorian. Je fis un rapide résumé à Meïng, cette dernière me fit un petit sourire :

« Cette Eméline est bien courageuse »

« Je sais »

« Vous êtes mon ennemi et pourtant nous voulons la même chose »

« Oui pouvoir vivre en paix ! Cela peut marcher, du moins je veux y croire ; pour ma famille »

« Je sais comment tuer un lycan et il ne m’a jamais vu, l’effet de surprise peut nous aider »

« Bien, vas-y ».

Je ne comprenais pas cette fille. Elle fut plus que rapide mais Grégorian nous repéra et deux ne fut pas de trop pour le maîtriser ou plutôt en faire du hachis.

Je défonçais la porte et le spectacle que je vis me serra les entrailles ; des enfants d’immortels ! Ce cachot en était rempli !

« MAMAN ! »

Je me retournais vers une cellule et aperçut les yeux de mon garçon. Cette vision combla tout de suite le vide de son absence. J’ouvris sa cellule et il se jeta dans mes bras. Je le serrais si fort mais j’avais besoin de croire qu’il était bien là, mes yeux croisèrent ceux de ma nièce :

« Vous êtes vivants ! Mon dieu que tes parents vont être content ! »

Elle se jeta sur moi pour m’enlacer.

Ils prirent le temps de m’expliquer tout ce qu’ils avaient vu depuis qu’ils étaient enfermés. Renesmée m’en voulut de n’avoir jamais parlé du don de Diego mais elle pouvait en comprendre la raison. Je regardais vers le fond du cachot, l’ainé des lycans qui nous avais accompagné et qui surveillait les abords de Volterra nous avait dit de ne pas libérer les jeunes lycans. Cela serait trop dangereux, je me dirigeais vers eux malgré cette satanée odeur :

« Écoutez, je sais que vous voulez sortir mais vous savez que vous êtes trop jeune pour vous maitriser. Un ainé est avec nous et lorsque tout ira mieux là-haut, il viendra vous libérer ».

Une jeune fille s’approcha :

« Merci et nous comprenons ».

J’hochais la tête, je regardais mon garçon puis vers la sortie. Je voulais rester mais en même temps je voulais aider Eméline. Quelque chose ou plutôt quelqu’un manquait, je regardais Diego :

« Elle est montée, maman »

« Elle est folle ! Meïng, reste avec eux. Personne ne bouge tant que je ne serais pas redescendu, c’est bien clair ».

J’embrassais mon fils et remonta dans la salle des trônes, Renesmée se tenait devant la porte, muette ; doucement je m’approchais.

Sulpicia n’était plus qu’un tas de cendres, il manquait un des nôtres, Julien puis je vis un autre tas de cendres. Il manquait Anika, Malfoy vint vers nous :

« La rouquine s’est fait la malle »

« Espérons que les autres la rattrape ».

Il restait, un vampire dénommé Harry qui menait un dur combat contre Athénodora puis Eméline était aux prises avec Félix. Une main me retint le bras, c’était Diégo :

« Maman, laisse-la ». Mon fils me surprendrait tout le temps avec son don.

Emmett et moi avions été surpris de ne pas l’entendre nous parler, Carlisle pensait que son abandon l’avait peut être traumatisé même s’il était bébé, après tout nous ne savions pas dans quelles circonstances il avait été abandonné. Nous savions une chose c’est qu’il nous apaisait, nous pensions qu’il avait le même don que Jasper mais beaucoup moins puissant. Puis un jour, nous étions chez nous, je lui préparais à manger et une voix cristalline s’insinua dans ma tête, je me retournais pour voir Emmett tout aussi surpris, puis nous vîmes notre fils nous faire un immense sourire. On en revenait pas c’était lui qui nous parlait, par la pensée.

Je le pris dans mes bras. Un cri nous tira de notre torpeur : Athénodora avait crié pour la dernière fois ; Harry malgré notre condition de vampire était exténué.

Félix fut pris d’une rage que personne ne lui avait vue, en moins d’une seconde il tenait Eméline dans l’étau de ses bras, une main passant devant son cou et lui maintenant la nuque, l’autre de ses bras lui brisant petit à petit les côtes.

« Je vous préviens vous faite un pas de plus et je la brise »

« Félix, nous sommes quatre. Laisse là, réfléchi ! Tu veux vivre alors pourquoi pas essayer de vivre libre » lui répondis je.

« Libre ! J’étais bien avec eux, j’étais fort. Vous rêvez, comme disais Athénodora, nous sommes damnés ».

Ces yeux se perdaient dans ces souvenirs, je haïssais cet homme, mais quelque chose au fond de son regard me fit pour une fois, avoir pitié de lui. Eméline essayait de se débattre mais Félix était bien plus fort qu’elle. Nous étions coincés.

Maman, où est Renesmée ?

Je regardais puis Harry fut surpris, un bref instant, il me fixa ; je tournais la tête vers Félix et Eméline et j’aperçus Renesmée qui avançait à pas de loup derrière Félix.

Renesmée était pire que sa mère pour se mettre dans des situations périlleuses !

Renesmée était tout prés, à vitesse de vampire elle plaqua ses mains sur les tempes de Félix, je ne sais pas ce qu’elle lui faisait voir mais il lâcha Eméline.

Eméline se releva, je voulais aller vers elle pour aider ma nièce mais elle leva sa main pour me dire de rester où j’étais. Renesmée était très concentrée mais elle commençait à faiblir, Félix lutta et envoya ma nièce contre le mur ; sa tête heurta méchamment le mur. Je retins ma respiration et me posta devant Harry et Drago, ils ne résisteraient pas très longtemps. Eméline comprit et réagit très vite avant que Félix ne referme ses crocs sur la gorge de ma nièce.

Il ne vit rien, la main d’Eméline lui transperça le torse de part en part ; elle embrassa la tempe de Félix dans un geste d’une tendresse absolue et elle le mit en pièce envoyant ses morceaux dans les différents feux qui avait réduit en cendre les épouses Volturi.

J’étais presque dans un état euphorique, nous avions réussi mais des grognements me sortir de ce sentiment de joie :

« Eméline ! Il faut stopper son hémorragie ».

Elle se mit devant Renesmée qui était inconsciente, elle s’afféra sur sa blessure. L’odeur du sang diminua. Je regardais Harry et Drago :

« Sortez prendre l’air et vous nourrir, mais en dehors de Volterra, s’il vous plaît ».

Je m’approchais de ma nièce, Eméline la souleva :

« On va l’installer dans une des chambre »

« C’est grave ? »

« Je ne crois pas, non »

« Je vais prévenir tout le monde, les jeunes lycans ont besoin de voir un ainé. On va s’enfermer ici et faire des tours de garde en attendant d’avoir des nouvelles de Roumanie »

« Oui, envoie Meïng au point de rendez-vous avec Alice pour donner les dernières nouvelles. Au fait, Anika ? »

« Elle a réussi à s’enfuir »

« Elle a ma bague de fiançailles »

« Comment ? »

« Elle est tombée pendant la bataille, j’ai un mauvais pressentiment »

« Elle est peut être encore là, on va la chercher. Diego va avec ta tante et veille sur ta cousine ».

Je l’embrassais, pris une cape et sortit dans Volterra. Le soleil pointait à l’horizon.

Nous installâmes tous les enfants modificateurs et hybrides dans les chambres. Les jeunes lycans restèrent dans les cachots malgré nos protestations à moi et Eméline mais l’ainé avait été clair ; les jeunes étaient instables et la peur les avait mit hors d’eux ; il fallait qu’ils se calment.

Meïng partit après une sieste bien méritée, nous instaurâmes des tours de garde et la vie s’organisa du mieux que l’on pouvait à Volterra, en attendant la fin de cette guerre.

Je ne revis pas Eméline, elle s’était enfermé dans une des chambres et ne voulait pas en sortir. Elle refusait de voir quiconque, je la comprenais c’était dur de rester ici sans savoir comment allait notre famille. Nous n’avions pas subi beaucoup de perte mais eux, … le combat ne serait pas le même.

Emmett ! Ma famille !

Je suffoquais, des sanglots sortirent de ma gorge ; je sentis des bras autour de ma taille : mon fils. Ma bouffée d’oxygène.

6 octobre 2009

Petit message en attendant .....

Coucou à tout le monde

Je sais vous attendez la suite, ne vous inquiétez pas je n'oublie pas. Pour l'instant je suis sur mon autre fic que je vais essayer de finir avant de m'attaquer à finir Garrett et Eméline.

Voilà, j'espère que vous êtes rassuré. Je suis pas mal prise par le boulot et pleins de loisirs (oui je profite de la ou je suis, j'y suis que pour deux ans).

à trés bientot

je vous adore.

Biz

Carlie

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24 septembre 2009

Chapitre 38 - Dernière tentative !

POV Renesmée

Je ne comptais plus, je ne savais plus depuis combien de temps nous étions ici. Première fois que je voyais Volterra et il fallait que ce soit dans les cachots, je pensais à Eméline qui avait été retenue ici pendant près de 30 ans ; comment Aro avait il pu faire une chose pareille.

Quand je regardais autour de moi, je n’entendais que pleurs et plaintes ; des enfants pour certains encore des bébés étaient entassés ici, j’en avais la nausée.

Je n’espérais qu’une chose : que la guerre éclate et que les Volturi disparaissent de notre monde. Diego remarqua ma colère :

« Nessie, calme-toi ».

Sa voix me calmait, j’avais appris à connaître un peu plus Diego depuis que nous étions enfermés ; il avait le même don que Jasper, un peu moins fort certes et au fond de moi je remerciais le ciel qu’il soit avec moi (c’était égoïste !!! je sais).

« Diego, dans combien de temps à ton avis ? »

« Difficile à dire, ils doivent établir une stratégie. J’espère seulement qu’ils vont bientôt arriver »

« Oui j’espère. Tu as toujours eu ce don d’apaisement ? »

« Toujours, comment crois tu que je tienne avec maman toujours sur mon dos mais je préférais ne pas le mettre en avant et être regardé comme une bête. Regarde tante Emeline avec Jasper ».

Il rigolait, il disait cela pour rire car je savais que ses parents lui manquaient ; les miens aussi. Nous n’étions pas seuls dans notre cellule, je vis une petite fille (une hybride), ces yeux bleus océan reflétaient une peur immense. Je vis Diego s’approchait d’elle et la prendre dans ses bras pour la calmer. La colère monta encore en moi et un grognement monta de ma poitrine ce qui agita les lycans ; les cachots étaient remplis de grognements, de hurlements, de pleurs et de cris. Les gardes arrivèrent et je vis Démétri s’approchait de moi, il me prit par le cou et me souleva de terre ; Diego voulut venir m’aider mais il s’écroula complètement apathique :

« Ma jolie, nous avons des invités de marque aujourd’hui alors pas de bruits sinon je te jure qu’Afton se fera un plaisir de s’occuper de toi »

Afton souri et Démétri me lâcha :

« Si tu savais qui est ici à l’heure actuelle, essayant de trouver une parade pour éviter une fin tragique pour eux et pour vous »

Je regardais Diego, ce dernier avait un odorat plus développé que le mien, puis je vis l’étonnement sur son visage :

« Carlisle, mamie » dit-il dans un soupir, « tes parents aussi et bien d’autres ».

Diego éclata de rire, je le suivis ; Démétri et Afton nous regardèrent comme si nous étions fou alliés :

« Qu’est ce qu’il vous arrive ? »

Diego se calma :

« Vous avez toujours été si sûr de vous, vous les Volturi, mais croyez nous le vent tourne … et pas en votre faveur et je vous jure que si ma mère vous tombe dessus vous allez le sentir passer ».

Nous repartîmes à rire, Démétri et Afton partirent. Une fois calmée, je regardais Diego :

« Cela veut dire que les affrontements vont bientôt commencer ? ».

« Je crois en effet, connaissant grand-père il a voulu faire une dernière tentative diplomatique ».

Nous nous sourîmes à l’évocation de notre grand-père.

« Oui ! Alors l’heure est venue de prévenir tout le monde ici. Çà me fait drôle de savoir que notre famille est là-haut, à quelques pas de nous ».

Diego hocha la tête puis nous essayâmes d’avoir l’attention de tout le monde. Nous leurs expliquâmes tout ce qui allait suivre. Tous étant que nous étions ici, nos parents allaient se battre pour nous et pour notre survie.

POV Carlisle

Dernière tentative pour faire entendre raison à Aro, bien qu’au fond de moi je savais cette tentative vouée à l’échec.

Nous avions demandé audience à Aro et Caius, nous avions exposés nos souhaits aux Volturi ; en entrant dans ce sanctuaire, j’avais reconnus l’odeur de mes petits enfants. J’avais réussi à garder mon calme.

Je regardais les personnes qui m’avaient accompagné et une immense peur s’empara de moi, nous allions droit vers un carnage. Je regardais Edward :

« Nous le savons tous Carlisle ».

Alec revint nous voir pour nous dire que nous pouvions partir de Volterra, un mince sourire apparut sur le visage d’Alec ; nous avions échoués. Une fois dehors, Edward, qui avait lu dans l’esprit d’Alec, prit la parole :

« Nous devons repartir pour la Roumanie maintenant, demain ils seront en route pour le château de Vladimir et Stéphan ».

Je détestais en venir aux mains, je détestais la guerre mais là nous n’avions plus le choix ; il s’agissait de l’avenir de mes enfants, de mes petits-enfants et de notre race. Je regardais Esmée, la femme de ma vie, de mon existence, son sourire me fit chaud au cœur (si cela était possible !!!), on se comprenait et nous en avions souvent parlé. Nous avions bien vécu et nous avions eu droit à plus de bonheur que n’importe qui, plus que nous n’en aurions espérer ; Esmée et moi étions prêts mourir pour notre famille, pour leur assurer un avenir plus radieux.

Edward détourna son regard de moi, je me battrais mais je protégerais mes enfants ; Garrett s’approcha de moi :

« Laissons les voitures ici et partons par nos propres moyens, nous serons plus rapide. J’ai prévenu Stéphan. Rosalie et Eméline sont en route »

« Alors partons, nous n’avons plus rien à faire ici ».

J’étais passé en mode attaque, tout le monde le vit et fit pareil. Les dés étaient lancés, l’issue incertaine mais nous nous battrions.

BONUS 1

Garrett est enfermé dans sa chambre, accablé par la douleur car bientôt séparé de l'être qu'il aime le plus au monde : Eméline. Il a beaucoup de mal à écrire et il doit se dépêcher car il doit partir :

« Mon ange

Le moment est là. Je n’irais pas par quatre chemins, je ne veux pas te voir revenir en Roumanie avant que tout soit fini. Fais le pour moi, pour ton frère et surtout fais le pour nous.

Tu es la prunelle de mes yeux et je ne veux pas te perdre. Si je dois mourir, sache que je t’aime et que je souhaite qu’une chose : ton bonheur. Alors si tel était le cas, je veux que tu vives ta vie et que tu fasses toutes les choses que tu as remises à plus tard ou que tu n’as pas pu faire pendant tes trente ans d’enfermement à Volterra.

J’espère te revoir et que nous puissions nous marier enfin ! De toute façon pour moi tu es et resteras ma femme, avec ou sans alliance.

Je ne suis pas doué pour écrire alors je vais arrêter là.

Je t’aime et t’aimerais toujours, vis mon amour.

Garrett

PS : toi et moi … »

BONUS 2

Eméline profite de l'absence de Garrett pour lui écrire un petit message, elle essaye de se resaisir car elle ne veut qu'une chose : qu'il revienne pour qu'il lui fasse l'amour une énième fois. Concentrée, elle écrit :

« Garrett

Ce jour tant attendu et tant redouté est là.

Nous nous y étions préparés mais j’ai mal, mal d’être loin de toi, de ma famille et mal de ne pas savoir la fin. J’aimerais éviter un carnage mais malheureusement l’histoire des humains nous l’a souvent montré, une guerre n’épargne personne ce sera encore pire pour nous les immortels.

Je ne reviendrais pas en Roumanie, du moins pas avant la fin de ce combat.

Prend soin de toi, de mon frère et de ma famille.

Je t’aime et t’aimerais toujours.

Eméline

PS : … à jamais

BONUS 3

Il était rentré en Roumanie et il avait demandé à sa femme un peu de solitude, ce qu'elle fit. Il réfléchissait et se remémorait de bons souvenirs, s'il avait pu pleurer il l'aurait fait. Il s'assit à son bureau pour écrire :

« Edward,

Si tu lis cette lettre, c’est qu’Esmée et moi ne sommes plus de ce monde.

Sache que je suis fier de toi, de ta famille et de notre famille. Cela n’a pas été simple mais le jeu en valait la chandelle. Toi, tes frères et sœurs m’avaient apportés plus de bonheur que je n’en espérais.

Je te connais Edward, tu vas t’en vouloir de notre mort et je ne veux pas. Ta mère et moi y étions préparés et tu le sais, mieux que quiconque. Nous espérons seulement que cette guerre aura permis une vie meilleure pour tous les immortels.

Veille bien sur Bella et Nessie, rien n’est plus important que la famille même pour nous. J’ai confiance en toi et en notre famille.

Nous vous aimons et nous vous aimerons toujours.

Carlisle »

21 septembre 2009

Chapitre 37 - Serons nous les plus forts ?

POV Garrett

Le compte à rebours commençait aujourd’hui.

Nous n’avions pratiquement pas quitté notre chambre pendant deux jours, je m’étais enfermé dans mon ancienne chambre pour coucher sur papier un au revoir à mon Eméline (le mot « adieu » avait du mal à sortir de ma bouche), dans une heure je serais parti, dans une heure elle monterait son attaque pour récupérer les enfants d’immortels à Volterra et dans une heure on se séparerait sans savoir quand nous nous reverrions.

Tout était prêt, les plans d’attaques, les groupes, nous étions parés à toutes les éventualités. Il m’en restait une à voir : Eméline ; je la connaissais, si jamais elle réussissait à Volterra elle serait de retour ici, chose que nous ne voulions pas. Elle était têtue et bornée mais elle devait entendre raison. Nous avions une chance de pouvoir sauver certains d’entre nous.

Je sortais de mon ancienne chambre. Nous avions décidé de ne pas nous voir avant mon départ car nous ne savions pas si nous aurions eu la force de nous quitter. Je m’arrêtais devant la porte de « notre » chambre et respirait son odeur pour peut-être la dernière fois.

« Garrett, il est temps d’y aller ».

Je me retournais et voyais Jasper avec Alice à ses côtés, cette dernière était malheureuse, jamais elle ne s’était séparé si longtemps de son mari et là elle le laissait partir sans savoir l’issue (du moins pour l’instant !!! c’était quand même Alice).

« Alice ! »

« Oui Garrett, je lui remettrais ta lettre ».

Je la regardais, j’étais toujours sidéré par le fait qu’elle est toujours une longueur d’avance sur tout le monde. Jasper souri, je tendis la lettre à Alice et nous allâmes rejoindre les autres. Certains de notre groupe étaient partis avant pour s’assurer qu’il n’y avait pas de problèmes, nous n’étions plus qu’une dizaine à partir aujourd’hui.

J’étais au volant d’une des trois voitures et j’attendais que Carlisle donne le top départ. Je regardais mon poigné droit où se promenait une gourmette en argent que m’avait offert Eméline, mon cœur se serra ; je levais la tête vers la fenêtre de notre chambre et n’aperçut que sa chevelure noire avant qu’elle ne rentre dans notre chambre.

Carlisle, Esmée et Jasper montèrent dans la voiture, je mettais le contact et nous partîmes vers notre destin.

D’ici quelques jours ce dernier serait cellé.

POV Eméline

Nous y étions, le grand jour était là. Du balcon je regardais ma famille et l’amour de ma vie partir. Je sentis les yeux de Garrett dans ma direction et rentrais dans notre chambre.

Nous avions décidé de ne pas nous voir avant son départ. Je voulais qu’il pense à moi alors je lui avais offert une gourmette en argent ; disons que j’y avais pensé et qu’Alice avait exaucé mes prières. J’avais aussi glissé une lettre dans son sac, je ne savais pas quand nous nous reverrions.

On frappa à ma porte :

« Entrez ».

C’était Rosalie :

« Bonjour ma belle ».

Rosalie n’était plus que l’ombre d’elle-même depuis l’enlèvement de Diego, son visage était crispé dans une expression de tristesse qui était dur à voir. Elle me sourit légèrement :

« Eméline, nous devons préparer notre départ pour Volterra. Nous n’avons que cinq jours pour tout mettre en place »

« Je sais Rosalie, on peut voir çà cet après-midi ».

Je mesurais maintenant toute l’ampleur de ce que nous nous apprêtions à faire, ce moment je l’avais « rêver » depuis des années et nous y étions ; Rosalie vint à mes côtés :

« Eméline, nous allons réussir ; nous le devons. Je ne veux pas mourir, je ne veux pas que mon fils et mon mari meurent. Je veux que notre famille puisse enfin vivre en paix, je veux que … notre … race survive, je souhaite que tous les immortels puissent vivre en paix. Ton Garrett vivra, vous vivrez et on assistera à votre mariage. Tu sais qu’il m’en coute de te dire tout çà alors Eméline, tu es la sœur de Jasper, tous les deux vous êtes pareil et je sais que tu sauras nous guider à Volterra ».

L’or de ses yeux étaient liquide et je savais qu’elle ne parlerait plus jamais de la sorte du moins avec moi alors je me jetais dans ses bras :

« Rose, dit à tout le monde d’aller dans la grande salle d’ici une heure et merci ».

Elle partit, je me répétais dans ma tête comment j’envisageai de rentrer dans Volterra ; je n’étais pas une chef dans l’âme, la seule chose que j’avais en tête était des objectifs je savais ce que je voulais faire et comment mais je devais compter sur toutes les personnes qui seraient avec nous et je ne devais pas oublier qu’il y avait des enfants.

L’heure passa très vite, je me retrouvais devant une quarantaine d’immortels, j’avais le trac :

« Nous y sommes, le moment où notre destin va se jouer est aussi le moment de retrouver les enfants qui vous ont été enlevé. Je vous ai fourni un plan détaillé de Volterra, les enfants seront dans les cachots ; la sortie des égouts des cachots n’est plus praticable donc il ne reste plus qu’une seule entrée. Nous passerons par la grande porte, bien entendu certains devrons rester dehors pour surveiller nos arrières ; je ne sais pas quels gardes seront restés auprès des épouses. Comme mon frère vous l’a dit si Aro et Caius se déplacent ici ce seront leur meilleurs combattants qui les accompagnerons mais il ne faut surtout pas sous estimer la garde Volturienne et encore moins les épouses ».

Je vis une jeune chinoise levée la main :

« Bonjour, je m’appelle Meïng, je viens d’une vieille tribu chinoise modificatrice. Nous sommes ralliés à votre combat car nous sommes des immortels dans un certain sens mais nous ne connaissons pas trop la famille Volturi. Votre frère et d’autres membres de votre espèce nous ont dressé un portrait de notre adversaire alors qu’on les épouses en plus ou en moins ? ».

Je réfléchissais :

« Sulpicia, l’épouse d’Aro, n’a pas vraiment de don mais c’est la méchanceté incarnée, elle ne vous tuera pas ce sont ces tortures qui vous tuerons quand à Athénodora, la femme de Caius, ne vous fiez pas à son visage d’ange. Elle possède le même don que Jane. Je pense que Félix restera auprès d’elles, il est très puissant et rapide ; les autres n’ont pas de dons à proprement parler mais possède des qualités d’attaques indéniables ».

Tout le monde se regardait et parlait, Rosalie prit la parole :

« Nous n’avons pas vraiment de plan d’attaque, la seule chose est de prendre Volterra et de sauver les enfants, quelque soit son espèce ; ce sont des enfants avant tout ».

Je ne pouvais plus parler, j’étais pétrifié, je les conduisais vers la mort. Rosalie me regarda intensément :

« Nous savons ce que nous faisons, Eméline ».

J’avais peur, j’avais l’impression que l’air me manquait, mes mains commencèrent à trembler ; Emmett mit ses mains sur mes joues :

« Emly, tu n’y es pour rien. Tout ce qui arrive n’est pas de ta faute. Je te fais confiance pour libérer mon fils et ma nièce et je sais que tu feras tout pour les protéger. Tout le monde ici sait pourquoi il est là. Tu es la sœur de Jasper et tu sais ce que tu fais ».

Je me calmais et vis un immense sourire sur le visage d’Alice, je remerciais du regard Emmett :

« J’appelle un certain Malfoy ».

Je vis s’avancer un vampire aux cheveux d’un blond éclatant, je n’aimais pas son air supérieur mais il avait le don qu’il me fallait ; le même que Bella :

« Vous savez vous servir de votre don au maximum ? »

Il hocha la tête :

« Alors je vous demanderais de nous protéger contre les attaques mentales, vous serez un peu en retrait et protégé. Les lycans, je pense vous laisser le soin d’encercler Volterra et de surveiller les extérieurs mais je verrais avec votre ainé ; pour le reste, nous resterons grouper jusqu’à que nous soyons à l’intérieur, je serais devant avec mon don, je balaierai le passage. Une fois à l’intérieur, un petit groupe partira avec Rosalie pour libérer les enfants et les rassurer jusqu’à que nous ayons fais le ménage ».

Une vampiresse leva la main :

« Si nous réussissons à Volterra, reviendrons nous ici pour aider ? ».

Alice et Emmett me regardèrent puis je rendis les armes :

« Non, nous resterons à Volterra. Nous nous occuperons des enfants. Il faudra faire un recensement et nous devrons nous occuper des futurs orphelins. Ce que je dis est affreux mais malheureusement vrai ».

Je resterais là-bas, Alice hocha la tête et Rosalie prit ma main :

« Je ne t’aurais pas laissé partir de toute façon ».

Je devais sortir d’ici, j’étouffais ; ma famille me manquait, mon frère me manquait et pire que tout Garrett me manquait. Dans cinq jours nous serions partis d’ici sans savoir si nous nous reverrions tous et c’était affreux. Je remontais dans ma chambre et toute la colère, la douleur et la peur que j’avais contenue ; je les laissais sortir. Tout fut dévasté dans ma chambre, Alice s’assit à mes côtés et me tendit une lettre ; l’écriture me fit sourire.

Alice me prit dans ses bras et resta avec moi une bonne partie de la nuit.

Quand la reverrai-je ? Reviendrai-je un jour ici ?

12 septembre 2009

coucou

Désolée de vous faire faux bond mais ce n'est pas encore un nouveau chapitre. En effet j'ai perdu certains fichiers qui concernent mes deux fics ce  qui m'oblige à les relire pour pouvoir continuer et terminer.

Mais ne vous inquiétez pas, je me suis remise à écrire et à réfléchir à la suite des mes fics et aussi à leur fin et oui, il faut bien une fin.

J'avais laissé entendre qu'une troisième fic germait dans mon esprit, c'est toujours vrai mais j'ai du mal à ficeler l'intrigue et ce que je veux y mettre pour l'instant.

Voilà voilà, à trés bientôt pour un nouveau chapitre

CARLIE IS BACK !!!

28 juillet 2009

Chapitre 36 - La peur ! sentiment étrange

Avertissement, ce chapitre contient des scènes explicites pouvant être choquantes pour certaines personnes. Si vous avez des craintes à lire ce chapitre demandé conseil à l'auteur. Merci.

POV Eméline

Toute ma famille était arrivée en Roumanie et bientôt le château de Vladimir et Stefan seraient pleins à craquer de lycans, de modificateurs, d’hybrides et de vampires voulant enfin la paix pour les immortels. Les Volturi avaient ouverts les hostilités.

Rosalie et Bella n’étaient plus que l’ombre d’elles-mêmes, personne n’arrivait à les faire sortir de leur douleur. Emmett et Edward essayaient de sauver les apparences.

J’étais sur le balcon de ma chambre et je regardais les différents immortels qui arrivaient pour peut être livré la bataille de notre existence. Marcus entra :

« Eméline, pourrais tu aller chercher les amazones et Nahuel à l’aéroport s’il te plaît »

« Pourquoi moi ? »

« Personne d’autres n’est libre »

« Ok, j’y vais. Marcus, je vous préviens ; ne me mettaient pas à l’écart. Je vois comment vous agissez ces derniers temps »

« Désolée voit çà avec Jasper et Garrett, ils font bloque tous les deux »

« Merci j’avais juste besoin de savoir »

« Ne leur en veut pas »

« Marcus, arrêté de me dire ce que je dois ou pas faire. Je m’occuperais de libérer ceux qui sont prisonniers à Volterra et je ne reviendrais pas dessus. Excuse moi mais il me semble que j’ai des personnes à récupérer à l’aéroport ».

Je sortis en claquant la porte. Je croisais Jasper dans le couloir :

« Oh, Eméline, tu vas à l’aéroport ? »

« Oui, à moins que tu veuilles y aller ? »

« Non, on a une petite réunion »

« Je sais »

« Fais pas ta mauvaise tête »

« Pas du tout Jazz ! Sache juste une chose, je ferais ce que j’ai décidé de faire donc toi et Garrett allaient arrêter votre petit manège. Vous commencez légèrement à m’énerver par votre comportement hyper-protecteur »

« Em … ».

Je ne lui laissais pas le temps de répondre que je sautais dans une voiture et partais.

J’arrivais avec un peu d’avance, les gens me dévisageaient ; cela était agaçant ce qui n’arrangeait pas mon état. Je vis arriver Kachiri, Senna, Zafrina et leur neveu, ce dernier me lança un magnifique sourire auquel je ne répondis pas ce qui calma un peu ses ardeurs. Kachiri me prit la main et sauta de joie, je la pris dans mes bras :

« Enfin ! Il a fait sa demande ! Elle est magnifique ! »

« Oui et j’ai peut-être accepté un peu trop vite. Lui et Jasper sont de mèches pour m’empêcher de participer aux festivités »

« Tu parles de festivités, toi ! » me répondit Zafrina.

« Je sais mais je ne resterais pas en arrière, bon on y va. J’ai des petites choses à régler et Nahuel pas la peine de faire une tête comme çà. Je t’ai toujours fais comprendre que toi et moi c’était impossible, maintenant tu en as la preuve ».

Le chemin du retour se fit en silence, Carlisle et Marcus nous attendaient. Je montais directement de ma chambre et y trouvait Garrett :

« Tiens te voilà ! »

« Oui mon amour, tu me cherchais ? »

« Oh que oui mon chéri ! »

Je m’avançais vers lui, sans rien montrer de mon léger agacement :

« Mon chéri, sache que personne ne décide à ma place, pas même toi. Je suis claire donc tu peux aller prévenir mon frère et les autres que la prochaine petite réunion que vous ferez, je serais présente ».

Je voyais dans son regard qu’il n’appréciait que très moyennement ce que je venais de lui dire :

« Eméline, je ne veux pas t’exposer. Je n’ai pas envie de te savoir loin de moi, ne pas savoir si tu seras en vie ou pas m’est insupportable. S’il te plaît, oublie çà »

« Euh … y penser … attend ! … NON. Je ferais ce que j’ai dit que tu sois d’accord ou pas »

« Je t’interdis de partir ! »

« Tu QUOI ? Tu ne m’interdiras rien du tout ! »

« Eméline ! »

« Garrett, je le ferais. Je suis claire ? Tu crois que je vais jouer à la gentille petite amie qui va rester à l’écart pour compter les morts après ? Habitue toi car je partirais à Volterra ».

Je ne le laissais pas finir et je descendis dans le salon où tout le monde attendait, Jasper voulut dire quelque chose mais Alice l’en empêcha.

Apparemment la réunion n’avait pas commencée et je compris en regardant Alice que cette dernière avait eu une vision et s’était arrangée pour que tout se passe comme prévue. Carlisle prit la parole :

« Voilà après plusieurs discussions, nous nous sommes mis d’accord pour laisser une chance aux Volturi pour que tout se passe dans le calme ».

Emmett grogna mais le regard de Rosalie le calma. Carlisle reprit :

« Il a été décidé, qu’un petit groupe composé de toutes les races d’immortels irait à Volterra pour ouvrir une sorte de dialogue. Je voudrais croire que tout se passera bien mais vu les derniers évènements nous devons nous attendre au pire. Le but est de leur soumettre une autre alternative à leur dictature, nous n’attendrons pas leur réponse. Nous leur dirons où nous trouver. S’ils viennent cela voudra dire qu’ils ne sont pas d’accord et essaieront de nous avoir par leurs belles paroles. Nous allons parler de stratégie maintenant car nous n’en aurons pas le temps par la suite. Je laisse la parole à mon fils Jasper, il est le mieux qualifié pour ce genre de stratégie ».

Personne ne broncha, pour ma part je n’avais pas assisté aux réunions précédentes et je ne savais pas qui allaient faire des courbettes aux Volturi. Je commençais à lever la main pour poser la question mais Alice m’en empêcha :

« Carlisle, Esmé, Lucian, Léah, Vladimir, Garrett et Nahuel pour ceux que tu connais pour les autres ils appartiennent aux autres tribus de modificateurs, d’autres hybrides venant de continents différents, pour les lycans ; Lucian sera le seul représentant. Vincent et d’autres assureront les arrières et essaieront de savoir où se trouvent les otages ».

Je ne pus rien répondre, elle m’embrassa sur la joue et nous écoutâmes Jasper.

« Il a été décidé d’attaquer sur deux fronts. Ici aura lieu le plus gros de la bataille, à Volterra pour la libération des otages. Les règles seront claires, un éclaireur sera désigné dans chaque groupe, il sera le seul et unique messager entre ici et Volterra. Si Volterra est tombé avant ici, personne ne devra remettre les pieds ici tant que tout ne sera pas fini et vice versa ».

Jasper me fixait droit dans les yeux, il savait que si je réussissais à Volterra, je reviendrais ici pour les aider. Nous étions pareils, nous étions des combattants. Je détournais le visage, je ne pouvais pas lui donner cette promesse muette qu’il attendait, je savais que lui resterait là et je savais que Garrett aussi ; pour la première fois depuis le début j’avais peur. Alice prit ma main et me retournais pour écouter mon frère :

« Nous pensons qu’ils prendront avec eux leurs meilleurs combattants pour venir ici, Volterra sera un peu amoindri mais restera les épouses et elles ne sont pas tendres. Il faut répartir les dons des vampires et hybrides dans chaque groupe, les modificateurs et lycans je ne peux vous donner une marche à suivre cela reviendra donc aux Alphas et Ainés de chaque tribu et meute de répartir les volontaires. Le groupe d’ici sera dirigé par moi et Eléazar et le groupe de Volterra sera dirigé par … par … Eméline et Rosalie. A vous de choisir où vous voulez être mais sachez que nous nous réservons le droit de dire oui ou non suivant le don que vous possédez. Vous avez deux jours pour vous décidez, nous voulons que les groupes soient fais avant que Carlisle et les autres ne partent ».

Mon regard croisa celui d’Emmett, dans ses yeux je vis de la peur et de la colère ; il s’avança vers moi :

« Emly, je veux qu’elle vive »

« Em, je ne vou … »

« Je sais, c’est elle qui a décidé et je sais qu’elle est capable mais … »

« Em, je te promet de veiller sur elle ».

Tout le monde sortait de la pièce, je cherchais Garrett mais ne le vit pas. Je me sentais perdue pour la première fois, j’avais voulu participer et le moment était venu mais je mesurais maintenant les pertes que nous subirions. Je tremblais, vite je fermais les yeux pour essayer de me calmer, je sentis une main sur mon épaule :

« Eméline, tu peux encore reculer ».

Je rouvris les yeux et vis mon frère, l’or de ses yeux liquide :

« Non, Jazz. Je le ferais, disons que je commence à comprendre l’étendue de se que nous nous apprêtons à faire. Ce qui me rend malade c’est que tout le monde ne s’en sortira pas »

« C’est le prix de la liberté et d’une vie meilleure enfin un autre avenir. Il y a toujours l’espoir que Aro et Caius aient l’intelligence de voir dans le même sens que nous »

« Une utopie ! Jazz »

« Qui sait ! Bon Alice m’attend et sache qu’il m’en veut de cette décision, personnellement je m’en fiche mais il est inquiet »

« Et moi non peut être ! Je viens d’apprendre qu’il allait avec Carlisle. Il ne risque rien ? »

« Nous pensons que non. Aro et Caius ont trop de respect pour Carlisle et ils on peur de Vladimir »

« Oui mais bon, j’ai peur »

« Qui n’a pas peur ? Ne pas avoir peur serait signé son arrêt de mort tout de suite. Où est passé ma combattante préférée et … ma sœur ».

Je le pris dans mes bras, nous restâmes un bon moment comme çà. Le cri d’Alice retentit dans tout le château et Jasper partit. Doucement (même pour un humain) je me dirigeais vers ma chambre.

J’entrais sans faire de bruit, Garrett était sur la terrasse. Je savais qu’il m’avait entendue mais il ne se retourna pas. Je le regardais et admirais cette silhouette que j’aimais tant. Je comprenais les réactions de Garrett, maintenant, car je ressentais la même chose, maintenant. Savoir qu’il serait loin de moi, ne pas savoir si je le reverrais ; cette douleur était insoutenable.

Je m’avançais vers la terrasse, arrivais à sa hauteur, il ne s’était toujours pas retourné. Je remarquais encore une fois qu’il était vraiment grand, ce qui me fit sourire intérieurement. J’encerclais sa taille de mes bras et posais ma tête contre son dos, je sentis ses mains sur les miennes, cette proximité allait me manquer dans les jours prochains. Je voulais le rassurer, lui dire que tout se passerait bien mais je ne pouvais pas car je ne savais pas, la seule chose que je pus lui dire :

« Je t’aime Garrett ».

POV Garrett

Je me retournais, la soulevais :

« Je t’aime Eméline ».

Nous étions bien là, dans les bras l’un de l’autre à se regarder. Pour l’instant, il n’y avait que nous deux. On s’embrassa. Ce contact nous électrisa.

« Garrett »

Essoufflé (comme peut l’être un vampire fou de désir pour sa femme !), je lui répondis :

« Oui »

Continuant d’embrasser et de lécher son cou :

« mmhh, … chéri, tu … pars dans … deux jours »

« mmm »

Elle agrippa mes cheveux dans ses mains, sèchement, ses yeux étaient plein de désir :

« Alors on ne quitte pas cette chambre, jusqu’à que tu partes ».

Je lui fis un petit sourire en coin, je ne me fis pas prier. J’avais besoin d’elle, de son corps ; elle allait me manquer dans les prochains jours et ce manque me fit mal.

Je l’allongeais sur notre lit. Elle voulait prendre le contrôle mais il en était hors de question, j’avais besoin de lui montrer que j’étais l’homme (je sais ridicule et complètement animal mais elle me tenait tête pratiquement tout le temps, alors). J’emprisonnais ses mains au-dessus de sa tête et lui arrachais son chemisier, mes yeux stoppèrent sur ses seins recouverts d’une dentelle noire et rouge (magnifique !), je décidais d’y aller doucement ce qu’elle comprit et je savais qu’elle n’était pas d’accord.

Je pris la ceinture de mon jeans et attacha ses mains à l’un des portants du lit, elle se tortillait dans tous les sens mais j’étais plus fort qu’elle. J’embrassais délicatement chaque parcelle de son corps, en commençant par son cou et descendit ; je lui enlevais son pantalon lentement laissant apparaitre un string de dentelle noire et rouge aussi. Mon pantalon était plus que serrait avec cette envie d’elle, j’enlevais mon tee-shirt elle voulut me caresser le torse avec son pied mais je l’en empêchais, elle grogna et se tortillait de plus belle sous moi. Elle m’excitait, bon dieu cette fille me tuera !

« Garrett, c’est un supplice … alors arrête ce jeu et prend moi !!! »

« tttt ! Non, mon ange ».

Elle se débattit alors à vitesse de vampire je finissais de me déshabiller et me retrouvais sur elle ; elle sentit ma virilité contre son bas ventre et elle se calma mais je vis ses yeux devenir encore plus noirs, pas de soif mais de désir pur.

« Laisse-moi faire mon ange ».

Je ne lui laissais pas le temps de répondre, ma bouche s’écrasa sur la sienne, ce baiser reflétait notre désir plus qu’animal. Ma main passa dans son dos et dégrafa son soutien-gorge, je recouvris sa poitrine de baisers et de coup de langue ; son souffle était rauque à la limite du grognement, elle fermait les yeux :

« Regarde moi, mon ange, regarde nous ».

Je voulais qu’elle me voie lui faire du bien, je voulais qu’elle nous voit. Je repartis à l’assaut de son corps devant ses yeux grands ouverts. Ma bouche arriva sur le mince tissu qui cachait sa féminité, mon trésor. Je passais ma langue sur le tissu, elle se cambra alors doucement je fis glisser cette dentelle devenue un peu trop gênante.

Elle était magnifique, elle se tordait de plaisir ; son corps suintait le désir. J’avais envie d’elle plus que jamais mais je voulais rester le maître du jeu, j’embrassais ses jambes en remontant puis ma langue lécha goulument son intimité ; elle se cambra tout en me regardant et en gémissant. Je continuais à lécher ses lèvres et introduisit deux doigts dans sa fente, son plaisir fut si intense qu’elle arracha ma ceinture, elle voulut me caresser mais laissant mes deux doigts faire de lent mouvement en elle, de mon autre main je retins ses bras au-dessus de sa tête. Je la regardais se cambrer et s’exciter sous mes caresses, ma verge commençait à me faire mal :

« Mon ange ne bouge pas ses mains ».

Pour bien lui faire comprendre ce que je voulais mon pouce caressa son petit bouton :

« o … k … mais »

« chut ».

Je lâchais ses mains et je caressais mon membre pour soulager un peu la tension, elle me regarda surprise mais elle me laissa faire. J’accélérais le mouvement de mes doigts, la sentant venir, mon autre main laissa mon membre pour aller sous sa nuque et amener sa bouche contre la mienne et son orgasme arriva.

« À mon tour mon chéri »

« Non ».

Elle n’apprécia pas la réponse négative alors nous menâmes une bataille acharnée entre baisers, caresses, grognements, griffures mais je fus le plus fort. Nous étions à genoux sur le lit, je la plaquai violement contre un des montants qui craqua un peu, elle était dos à moi :

« Mon ange, je suis le plus fort »

« Ok, mais … je t’en pris prend moi … je veux te sentir ».

Elle me suppliait alors je mis fin à cette plainte, je fis glisser mon pénis en elle violement. Cette pénétration était si forte et si … bonne qu’elle faillit avoir raison de moi mais je repris le contrôle :

« Comme çà mon ange ? »

« ouuuuiii »

Alors, nous fumes pris de frénésie, je rentrais en elle encore plus fortement. Nous étions des animaux, nos grognements respectifs nous donnant encore plus de désir. Le portant du lit grinçait dangereusement mais nous ne voulions pas arrêter, nous avions besoin l’un de l’autre, comme çà. Ma jouissance n’était plus très loin et la sienne non plus, je voulus ralentir un peu la cadence mais elle m’en empêcha en me réclamant encore plus fort. C’était l’extase, nous atteignîmes le septième ciel en même temps tout en criant. Nous retombâmes sur notre lit, essoufflés, repus de désir, heureux.

Malheureusement, elle ne voulait pas que l’on sorte de cette chambre jusqu’à que je parte mais en nous regardant nous vîmes que nous avions des yeux plus que noirs et l’heure de dîner fut avancer pour nous mais je vis qu’elle n’en avait pas terminé avec moi et moi non plus d’ailleurs.

25 juin 2009

Coucou

Hello tout le monde, je sais que vous attendez la suite avec impatience. Je vous demande d'attendre encore un peu, je dois écrire maintenant que les idées sont dans ma petite tête.

Ce week-end vous aurez peut être deux nouveaux chapitres, je n'en sais encore rien je verrais bien.

merci encore pour tous vos commentaires, je vous adore.

Biz

Carlie

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Carlie - fan fiction Twilight - Garrett et Eméline
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