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Carlie - fan fiction Twilight - Garrett et Eméline
10 janvier 2010

Chapitre 42 - Repartir, tomber, se relever

POV Eméline

J’attendais dans notre chambre, mon sac était prêt. Garrett arriva :

« Tu es prêtes ? »

« Oui, mon amour. Pense à moi quand même, au fait j’ai appris que tu allais travailler avec Kate ».

Je vis de la peur dans son regard ce qui me fit rire :

« Je saurais y survivre si tu ne m’oublis pas ».

Il se détendit :

« Jamais cela n’arrivera, je t’aime mon ange »

Je me laissais aller à un dernier baiser.

Leah repartait aussi avec nous mais je savais que son vol de retour pour la Roumanie était déjà prêt, cela me fit sourire. Edward arriva, tenant deux urnes. Alice détourna la tête et grimpa en voiture. Jasper regarda Edward :

« Elle est en colère contre eux, il va falloir qu’on la surveille ».

Jasper ne se calma pas, je sentais ses tremblements.

Le vol de retour fut calme. Nous arrivâmes à Forks en pleine nuit. Nous étions tous devant la villa, vide. Rosalie, Emmett et Diego partirent chez eux. Edward déposa les urnes dans le bureau de Carlisle puis partit rejoindre sa femme et sa fille. Leah m’embrassa et partit rejoindre sa tribu. Alice et Jasper montèrent dans leur chambre.

Jasper avait raison d’avoir peur.

La semaine passa rapidement, trop rapidement. Bien évidemment nous avions fais une cérémonie toute simple pour la mémoire de Carlisle et Esmée. Derrière la villa nous avions fait ériger une stèle en leur mémoire. Puis le jour de la lecture du testament arriva. Jasper avait fait réserver des limousines pour aller à Seattle pour voir l’avocat de la famille.

Nous arrivâmes à 21h au bureau de Me Jenks, il nous attendait. Nous entrâmes dans une grande salle, toutes les femmes s’assirent les hommes restèrent debout derrière. Le tableau était funeste. Jenks se racla la gorge :

« Bien nous allons commencer. Ce testament est daté d’il y a un mois, M. Cullen était venue avec son épouse pour en changer la teneur ».

Je vis Alice serrait ses poings, cela était un coup dur pour elle ; cela non plus elle ne l’avait pas vu. Je baissais la tête et Jenks continua :

« La villa de Forks revient à M. Jasper Hale et son épouse ; l’île d’Esmée revient à la gérance de M. Edward Cullen ; la fortune de Mme Cullen Esmée sera divisé entre chaque enfants et petits-enfants ; la fortune de M. Cullen Carlisle a été mise dans une bourse d’étude pour Diego Cullen, Renesmée Carlie Cullen et à Eméline Hale ».

Je relevais la tête, surprise :

« Quelle bourse d’étude et pourquoi moi ? »

« Carlisle Cullen a souscrit un arrangement avec l’hôpital de Seattle pour vous permettre d’avoir votre diplôme de médecine générale ainsi que vous permettre de faire de la recherche dans des conditions spéciales vu votre maladie »

« Ma …. ».

Je venais de comprendre. J’avais beaucoup discuté avec Carlisle concernant les études de médecine. J’aimais aussi travailler sur la recherche pour trouver pourquoi telles ou telles maladies étaient mortelles mais je trouvais que le système scolaire n’était pas adapté pour les vampires pas en terme de programme car je savais que je m’en sortirais toujours mais je ne pouvais pas tout le temps sortir en plein jour et travailler en hôpital n’était pas évident non plus même si je savais que Carlisle y était arrivé.

Je voulus dire quelque chose mais Jenks me tendit des papiers :

« Ceci est le contrat signé par l’hôpital et M. Carlisle Cullen, vous avez dix jours pour vous décider et apposer votre signature ».

J’ouvris ma bouche mais un infime grognement sortit de la gorge d’Alice. Je la regardais mais ne dit rien. Jenks continua la lecture qui nous appris qu’une partie de leur fortune irait sur un fond commun que seul Emmett et Edward connaissaient car nous savions, nous, ce à quoi allait servir cet argent et Jenks n’avait pas besoin d’en savoir plus. Il remit des lettres à chacun d’entre nous.

Nous repartîmes pour Forks. Une fois arrivé à la villa, nous nous retrouvâmes tous dans le salon. Je regardais encore une fois le contrat et je relisais la lettre de Carlisle, il avait une foi en moi qui me donnait le vertige, je sentis un regard sur moi : Alice.

« Tu vas le signer ? »

« Je ne sais pas Alice et n’emplois pas ce ton avec moi ».

Alice se mit dans une colère noire :

« Tu n’es qu’une ingrate, Eméline. Tu pourrais faire au moins cela, pour sa mémoire ».

Elle partit en claquant la porte. Nous nous regardâmes tous surpris :

« C’est une belle opportunité » me dit Rosalie

« Oui » lui répondis-je.

Pendant deux jours, j’en discutais avec Jasper, Edward enfin la famille. Alice réapparut, toujours en colère. Cela fut la goutte d’eau, je pris le contrat et un stylo :

« Tu te sens mieux comme çà Alice ? »

Son visage était noir de colère ce qui m’énerva encore plus :

« Parfait ! Reste dans ton coin, ne participe plus à notre vie de famille »

« Toi ! tu oses me parler de famille. Celle qui ne veut jamais d’aide, jamais qu’on lui donne d’ordre. Fais ce que tu veux, cela m’est égale ».

Plus personne ne pouvait lui parler, elle s’était vraiment renfermée sur elle-même.

Au fil des jours, plus personne ne venait à la villa car personne ne voulait plus contrarier Alice. Jasper avait eu raison, notre famille n’était plus.

Un soir, je pris mes affaires puis les mis dans ma voiture. J’avais trouvé un appartement à Seattle et je commençais mon programme d’étude dans deux jours. Rosalie avait fait une petite fête la veille pour mon départ, tout le monde était là sauf Alice et … Jasper. Je fermais mon coffre quand je vis mon frère :

« Çà y est, tu t’en vas ? »

« Oui, mais tu pourras venir me voir quand tu veux »

« Toi aussi ».

Je me raclais la gorge :

« Non, Jasper. Je ne remettrais pas les pieds ici tant qu’Alice sera comme çà et … je crois que cela risque de durer ».

Il souffla, malheureux :

« Je ne sais plus quoi faire avec elle »

« Je suis désolée, il faut qu’elle fasse son deuil, il faut que sa détresse sorte »

« Je sais, Edward a bien essayé mais elle a été odieuse et voila que même lui, Bella et Renesmée ne viennent plus »

« Je suis vraiment navrée »

« Je sais mais tu n’y es pour rien, cela doit venir d’elle. Garrett doit être content pour toi ».

Aie ! Il mettait le doigt là où çà faisait mal. Bien sur que Garrett était content pour moi mais ces derniers jours nous faisions que nous engueuler que ce soit sur Internet ou au téléphone. Lui et moi on ne supportait pas trop l’éloignement mais nous étions tous les deux aussi têtus et bornés. Je pris un sourire forcé :

« Bien sur qu’il est content. Bon je dois y aller Jasper ».

Je m’approchais de lui pour le prendre dans mes bras :

« Fais attention à toi, petite sœur. Appelle moi … ne m’oublie pas »

« Je t’appellerais une fois par semaine et jamais je ne pourrais t’oublier. Viens me voir quand tu veux, la porte te sera toujours ouverte ».

Il me fit un immense sourire, je montais dans ma voiture. Sur le chemin, j’aperçus Alice. Elle ne me fit aucun signe et je partis.

POV Alice

Elle était partie. Ils étaient tous partis. Voilà à quoi ressemblait notre famille maintenant.

J’étais à bout, j’étais en colère depuis des mois, depuis que …

Jasper avait essayé de m’aider mais je pouvais plus supporter cela, ce vide. Nous étions début octobre, tout le monde avait repris une vie à peu prés normale. Ils me donnaient tous envie de vomir. De ma chambre, je vis Diego et Renesmée qui parlaient avec Jasper. Ils étaient en train de rire aux éclats, la colère grimpa d’un cran ; je descendais à vitesse de vampire et me posais à l’entrée :

« Çà va ? Vous vous amusez bien tous les trois »

« Bonjour tante Alice » me répondit Diego

« C’est çà bonjour, vous n’avez pas de devoirs à faire ou vos parents à emmerder. Ici c’est pas un lieu où on joue ».

Jasper se retourna, énervé je dirais même très énervé ; il s’avança vers moi et j’eus un mouvement de recul :

« Diego, Renesmée rentraient chez vous et dite à vos parents que je vais tout régler. Je passe vous voir tout l’heure. Quand à toi, tu me suis ».

Il me prit violemment par le bras, j’eus très peur ; Jasper n’avait jamais eu ce genre de geste envers moi.

« Jasper ! Tu me fais peur, je te reconnais pas ».

Il me lança sur le canapé :

« Cela suffit Alice ! Tu m’entends ! Tu ne me reconnais pas ? Mais moi cela fait des mois que je ne te reconnais pas. Où est passée mon Alice ? »

Je le regardais, triste et las.

« Al, depuis qu’Esmée et Carlisle sont morts, tu … »

« Ne prononce pas leur nom, je t’en prie … j’ai trop mal »

« Stop ! Alice, tu devras apprendre à vivre avec çà. Moi aussi j’ai mal mais j’essaye de vivre. Par ton comportement, on ne voit plus personne de notre famille. Notre famille n’est plus ».

Des sanglots m’empêchaient de parler, il avait raison. J’avais détruit notre famille, j’avais détruit le rêve de …

Jasper me prit dans ses bras. Nous restâmes longtemps ainsi. Puis une vision me figea, Jasper le sentit :

« Que se passe-t-il chérie ? »

Je lui souriais et l’embrassais :

« Mon chéri, je vais devoir partir quelque temps et … seule »

« Si c’est ce que tu veux, je ne peux t’en empêcher »

« Mon cœur, j’ai tout gâché et je dois réparer mais pour cela je dois faire le point. Je vais aller en Roumanie et peut être faire un tour à Volterra. Voir d’autres gens, peut être apporté mon aide. Je t’aime Jasper et je ne veux surtout pas détruire ce qu’il y a entre nous »

« Alice, être loin de toi va être dur mais je sais que ce sera mieux pour nous et pour tout le monde. Je vais voir Edward et Emmett, prend ton vol et je t’emmène à Seattle ».

J’embrassais mon homme. Je réservais mon billet pour le soir même. Jasper fut long à revenir et vu son air, les choses avaient du être dure avec mes frères et belles-sœurs. Nous ne parlions pas, nous fixions la route nos mains l’une dans l’autre. Je regardais mon homme :

« Je t’aime Jasper et je suis désolée »

« Pars chérie avant que je ne te retienne. Reviens-moi vite ».

Ce fut Garrett qui vint me chercher à l’aéroport de Bucarest. Il avait le regard triste, je savais que lui et Eméline, çà n’allait pas fort. Eméline avait décidé de faire ses études de médecine comme le souhaitait Carlisle et cela prendrait 3 à 4 ans avant qu’elle n’ait son diplôme. Garrett n’avait pas apprécié qu’elle dise oui sans lui en parler. Il avait décidé de s’impliquer dans notre nouvelle politique et cela l’obligeait à rester en Roumanie.

Je le regardais :

« Je suis désolée pour vous Garrett »

« Laisse tomber Alice, j’ai fais mon choix et elle a fait le sien ».

Il était furieux, il me donna une enveloppe. Elle contenait une lettre et la bague de fiançailles d’Eméline. Je me sentais oppresser, Eméline avait accepté de faire ces études car j’avais été odieuse avec elle ; c’était ma faute.

« Ce n’est pas ta faute Alice. Eméline a le cran et les qualités pour faire médecin et cela peut servir d’avoir quelqu’un comme elle pour les immortels. C’est la vie c’est tout »

« Mais … vous vous aimez … je sais qu’elle est têtue et toi aussi mais …  vous ne pouvez pas trouver un moyen »

« On a essayé Alice, elle est venue pour un week-end et il a tourné court. J’avais pas mal de boulot et en plus devine qui m’assiste : Kate. Oh ! Elle ne m’en a pas voulu pour çà mais je n’ai pas été là du week-end. Elle est partie sans laisser un mot puis les disputes ont commencé »

« Franchement, tu aurais pas pu trouver une autre assistante ? »

« C’est la seule qui veut parcourir le monde pour rechercher les immortels, pour que l’on puisse faire un fichier de tous les immortels ».

Je me figeais, je voyais Eméline à Seattle sanglotant devant une photo : Garrett.

Elle avait mal et indirectement j’en étais la cause. Garrett me tira de ma vision :

« Alice, quelque chose ne va pas ? »

« J’ai vu Eméline »

Garrett freina brutalement :

« Elle est en danger ! »

« Non ! Calme-toi Garrett. Elle n’est pas en danger mais elle est très malheureuse ».

Il reprit la route sans un mot, nous arrivâmes au château et je fus accueilli pas Tina et Carmen. Garrett sortit mes bagages :

« Alice, je suis aussi malheureux qu’elle. Elle m’a renvoyé sa bague c’est comme si elle m’avait arraché tous mes membres. Nous sommes aussi têtus et borné l’un que l’autre, je veux aider et elle veut faire ses études alors je t’en prie respecte cela »

« Garrett, je ne suis pas ici pour vous réconcilier. Malheureusement, j’aurais préféré mais j’ai fait du mal à ma famille et je suis là pour faire le point et sauver ce qui peut l’être. Vous êtes fait l’un pour l’autre, vous ne pourrez pas rester sans vous voir très longtemps. Et je sais aussi que tu ne veux pas qu’elle mette les pieds ici »

Il me regarda, apeuré.

« Je n’en ai parlé à personne mais Anika doit mourir. Elle ne te laissera pas et surtout il est hors de question qu’elle s’en prenne à Eméline »

« Merci Alice et Anika aura ce qu’elle mérite »

« Je sais ».

Marcus arriva, il était la personne qui pourrait m’aider. Je devais me faire à l’idée que les choses ne seraient plus comme avant, qu’il fallait avancer et vivre mais je m’en voulais de ne pas avoir vu et ce sentiment était vivace chez moi. Marcus avait le calme et la sagesse qu’il me fallait. Je le devais à mes sœurs et frères, à Jasper et à Eux qui étaient partis trop tôt.

De plus Marcus, au plus profond de lui-même, connaissait ma douleur ; lui aussi avait perdu sa famille, ses frères mêmes s’il ne partageait plus les mêmes idées, Aro et Caius avaient été sa famille.

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Commentaires
S
quel remu ménage !
Carlie - fan fiction Twilight - Garrett et Eméline
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